CHERCHEURS A L'ANCIENNE!

[Virgile]

Résultat des courses, BS avait quand même un peu de pognon sous le coude, même à la fin. Et certainement encore du Barsac à la cave.

[Virgile]

Bah ouais ! N'en déplaise aux tenants de la banqueroute et du trafic de messes

Tout-à-fait, pourtant ça fait presque partie de la légende !

[C. Alverda]

Bah ouais ! N'en déplaise aux tenants de la banqueroute et du trafic de messes

Tout-à-fait, pourtant ça fait presque partie de la légende !

C'est vrai qu'il a pas eu de pot l'abbé, souterrains divers effondrés et la perte de son fondeur, m'enfin l'a été quand meme riche ! J'ai bon là ? Reste une question de taille : ce serait donc par pure perversité qu'il aurait détourné l'argent de l' Eglise ? Sacrément névrosé le lascar.

[P.Silvain]

Le vrai manque de pot c'est d'être mort jeune à 66 ans (même si la longévité était moindre il y a un siècle).
Mais Saunière a transmis ses secrets à l'abbé Rivière qui les a codés MERCI Bérenger
UlpiaN
.

[C. Alverda]

Le vrai manque de pot c'est d'être mort jeune à 66 ans (même si la longévité était moindre il y a un siècle).
Mais Saunière a transmis ses secrets à l'abbé Rivière qui les a codés MERCI Bérenger
UlpiaN
.

Ca au moins c'est factuel ! Merci Béranger et... merci Ulpian

[Virgile]

Tout-à-fait, pourtant ça fait presque partie de la légende !

C'est vrai qu'il a pas eu de pot l'abbé, souterrains divers effondrés et la perte de son fondeur, m'enfin l'a été quand meme riche ! J'ai bon là ? Reste une question de taille : ce serait donc par pure perversité qu'il aurait détourné l'argent de l' Eglise ? Sacrément névrosé le lascar.

Salut Charly,
ça ne t'a jamais semblé curieux que l'abbé laisse en héritage toutes les preuves de ses méfaits ?

[P.Silvain]

[C. Alverda]

Salut Charly,
ça ne t'a jamais semblé curieux que l'abbé laisse en héritage toutes les preuves de ses méfaits ?

"En héritage" J'avais simplement noté qu'il consignait tout évènement, mais tout est affaire de points de vue... dans l'affaire.

[P.Silvain]

Bonsoir à tous.
L'hypothèse la plus crédible, à mon sens, est que l’abbé Bérenger Saunière ne s’est jamais livré à un trafic de messes pour se constituer des richesses, mais qu’il a plutôt mis en place ce système pour justifier - assez maladroitement d’ailleurs - de ses revenus bien mystérieux plutôt que d’avouer avoir découvert un trésor sur le ressort de sa cure.

Vous avez trouvé cela tout seul ? Vous êtes devenu un vrai truffier

UlpiaN
.

[C. Alverda]

Il est donc avéré qu’il y eut peu de messes de 1891 à 1896, pourtant, au cours de ces six années, l’abbé avait déjà engagé de gros travaux et de fortes dépenses. D’où venait l’argent alors ?

L'hypothèse la plus crédible, à mon sens, est que l’abbé Bérenger Saunière ne s’est jamais livré à un trafic de messes pour se constituer des richesses, mais qu’il a plutôt mis en place ce système pour justifier - assez maladroitement d’ailleurs - de ses revenus bien mystérieux plutôt que d’avouer avoir découvert un trésor sur le ressort de sa cure.

Bonjour à tous,

Bonjour Aronnax,

Je ne crois évidemment pas au SEUL trafic de messes pour expliquer les dépenses de l'abbé, mais c'est en toute subjectivité que je m'exprime !
Je pense qu'il a trouvé un trésor (sonnant et trébuchant) à partir de la crypte, ce qui lui a donné le goût d'embellir son église - la surélévation particulière du Saint-Antoine est pour moi un clin d'œil - mais après quelques travaux il a commencé à ressentir ce que son diocèse appela plus tard "la fièvre de la pierre" et qu'alors le trésor s'avéra vite insuffisant. Il me semble possible que par l'intermédiaire de son frère qui avait de hautes responsabilités dans le Cercle il ait obtenu des dons assez conséquents, mais là encore bientôt insuffisants.

Ayant vécu dans le Far Ouest des années 1960 avec dans ma famille un prêtre, (très) bon vivant, mais homme de foi, j'imagine que le poids de la morale catholique devait peser plus lourdement sur un prêtre campagnard de la fin du XIXe siècle, aussi il me semble que cet acte de transgression envers son Eglise et ses fidèles (durant des années) a dû être source d'un traumatisme pour l'abbé ! qui est peut-être visible dans le trait rageur, ou désespéré, sur son dernier décompte de messes. Aussi je ne crois pas possible qu'il ait occulté ses revenus par son "système", comme vous l'appelez.
Ce n'est certainement pas par rouerie ou machiavélisme qu'il demandait à ses fournisseurs des délais de paiement, jusqu'à proposer de régler des traites avec le vin de son père. Il n'avait jamais assez d'argent, mais il était accro ! et a dépensé une énergie dingue et multidirectionnelle pour s'en procurer...

Je ne croiX donc pas à la trouvaille d'un gros trésor. Mais c'que j'en dis...

[P.Silvain]

[C. Alverda]

Il est donc avéré qu’il y eut peu de messes de 1891 à 1896, pourtant, au cours de ces six années, l’abbé avait déjà engagé de gros travaux et de fortes dépenses. D’où venait l’argent alors ?

L'hypothèse la plus crédible, à mon sens, est que l’abbé Bérenger Saunière ne s’est jamais livré à un trafic de messes pour se constituer des richesses, mais qu’il a plutôt mis en place ce système pour justifier - assez maladroitement d’ailleurs - de ses revenus bien mystérieux plutôt que d’avouer avoir découvert un trésor sur le ressort de sa cure.

Bonjour à tous,

Bonjour Aronnax,

Je ne crois évidemment pas au SEUL trafic de messes pour expliquer les dépenses de l'abbé, mais c'est en toute subjectivité que je m'exprime !
Je pense qu'il a trouvé un trésor (sonnant et trébuchant) à partir de la crypte, ce qui lui a donné le goût d'embellir son église - la surélévation particulière du Saint-Antoine est pour moi un clin d'œil - mais après quelques travaux il a commencé à ressentir ce que son diocèse appela plus tard "la fièvre de la pierre" et le trésor s'avéra vite insuffisant. Il me semble possible que par l'intermédiaire de son frère qui avait de hautes responsabilités dans le Cercle il ait obtenu des dons assez conséquents, mais là encore bientôt insuffisants.

Ayant vécu dans le Far Ouest des années 1960 avec dans ma famille un prêtre, (très) bon vivant, mais homme de foi, j'imagine que le poids de la morale catholique devait peser plus lourdement sur un prêtre campagnard de la fin du XIXe siècle, aussi il me semble que cet acte de transgression envers son Eglise et ses fidèles (durant des années) a dû être source d'un traumatisme pour l'abbé ! qui est peut-être visible dans le trait rageur, ou désespéré, sur son dernier décompte de messes. Aussi je ne crois pas possible qu'il ait occulté ses revenus par son "système", comme vous l'appelez.
Ce n'est certainement pas par machiavélisme qu'il demandait à ses fournisseurs des délais de paiement, jusqu'à proposer de régler des traites avec le vin de son père. Il n'avait jamais assez d'argent, il était accro ! et a dépensé une énergie dingue et multidirectionnelle pour s'en procurer et satisfaire sa mégalomanie.

Je ne croiX donc pas à la trouvaille d'un gros trésor. Mais c'que j'en dis...
[/quote]

[Virgile]

Bonjour à tous,
pour ma part l'analyse d'Aronnax me semble tout-à-fait correcte. J'en arrive à la même conclusion que lui. Après concernant la provenance et le lieu de découverte du trésor c'est une autre histoire.

[C. Alverda]

Je ne comprends pas la raison de la multiplication de mes posts quand je les consulte. Désolé !

[Virgile]

Hello Aronnax,
à la vérité ma remarque n'attendait pas spécialement de réponse, ton exposé est clair et je n'ai rien à redire dessus. Je pense d'ailleurs qu'il serait salutaire que ces éléments soient un peu plus diffusés, mais bon... Concernant le reste (le "quoi" et "où"), on connaît l'un comme l'autre nos positions respectives depuis un moment déjà, et je ne pense pas qu'il y ait grand chose à ajouter, comme je l'écrivais par ailleurs à Charly en citant Walter Benjamin : convaincre est stérile.
@+ (je suis en week-end ce soir et je vais aller casser des bouteilles )