crétin premier a écrit : ↑27 nov. 2023, 09:48
C. Alverda a écrit : ↑26 nov. 2023, 16:51
Ceux qui pratiquent intensément la méditation savent que personne ne peut les déranger durant l'expérience, et c'est troublant (au début) de constater que, dès son arrêt, le téléphone ou la sonnette retentissent.
Mais ne serait-ce pas plutôt un bruit incongru qui met fin à la méditation ???
La méditation (ou le rêve) nous fait naviguer dans des mondes ou le temps n'existe pas et
on ne peut pas exclure que le bruit en question retentisse dans ce monde intemporel AVANT qu'il parvienne dans notre monde matériel...
Salut C1
Je l'attendais celle là !
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Les maîtres japonais et indiens (entre autres) confirment. Par ce terme de "méditation" j'entends une hyper-conscience du moment présent, où le temps "psychologique", produit de la pensée, est effectivement aboli.
Un koan zen : "L'arbre qui tombe dans la forêt fait-il du bruit si personne ne l'entend ?"
C. Alverda a écrit : ↑26 nov. 2023, 16:51Selon certaines doctrines orientales (et Shakespeare, et Matrix
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) nous vivons (dans) un rêve, et les synchronicités n'ont pour but que de nous réveiller !
crétin premier a écrit : ↑27 nov. 2023, 09:48
Cette notion de vie "rêvée" me hante depuis le collège et mes premiers cours de physique décrivant la matière (les atomes etc...)... Je ne peux m'empêcher de penser que notre univers n'est qu'un tas d'atomes géants constituant une infime partie d'un univers infiniment plus grand et que, inversement, chaque atome de notre univers renferme une infinité de micro-univers... Ces univers imbriqués sous forme de poupées russes me sont toujours apparus comme le résultat des rêves provenant du niveau supérieur... Il suffirait que ce rêve s'arrête pour que notre univers et une multitude d'autres disparaissent instantanément (c'est à dire en quelques milliards d'années à notre échelle... Ouf...
![Laughing :lol:](./images/smilies/laughing.gif)
)...
La science occidentale a plus de 1000 ans de retard par rapport aux doctrines hindouistes et taoïstes de la conception de l'univers et de l'homme ! d'ailleurs la "physique quantique" puise largement dans ces doctrines pour lesquelles (dans une optique non-dualiste) au plan subatomique l'univers apparaît en tant que champ vibratoire et la conscience comme énergie.
Si, par exemple, dans cet être auquel momentanément je m’identifie, cet être physique, psychique, mental, sensible, etc., si cet être puise, en la conscience, aux normes pour en connaître la structure, pour en connaître le fonctionnement, que découvrira-t-il ? Il découvre que loin d’être une individualité séparée du reste de l’univers, il est immergé dans une sorte d’océan, océan que l’on pourrait provisoirement comparer à un vaste champ de conscience. Il est inséparable de ce champ. Il n’y a pas de cloison étanche là où disparaît le confin, la limite stricte d’un corps. Entre deux corps il peut n’y avoir aucun contact, il peut y avoir un intervalle d’espace, mais entre deux champs de conscience il n’y a pas de frontière ; il n’y a d’autre frontière que la distance qui oppose les attitudes, mais il n’y a pas de frontière spatiale entre des champs de conscience. Par conséquent, l’idée même de séparation — de séparation spatiale — ne peut être appliquée à la notion de champ, pas plus qu’à l’intérieur d’un champ magnétique il n’y a de trous et de déchirures qui sépareraient les particules de ce champ ou les lignes de force constituant ce champ. Le champ est une continuité, non pas une continuité dans l’espace, mais une continuité substantielle, une sorte de consubstantialité. Cette substantialité est faite de conscience, par nature. De sorte que nous plongeons dans cet océan, et tout ce qui nous porte à une attitude, emprunte à la totalité du champ ses complicités. Complicité pour la déchéance, complicité pour la destruction, ou complicité pour une avance sur un terrain nouveau, pour un renouvellement. Et sans que nous nous en doutions le moins du monde, chacune de nos attitudes se trouve spontanément assistée par tout ce qui lui est conforme, tout ce qui lui est de nature semblable. Nous aspirons vers un plus grand bien, le bien épars dans ce champ cosmique universel afflue vers nous et nous porte et renforce nos aspirations. Si nous aspirons à un acte mauvais, cet acte mauvais est cent mille fois renforcé par tout le mal qui règne dans le champ. Un acte de violence reçoit la complicité de toutes les violences éparses. (Roger Godel, médecin cardiologue dans les années 50 !)
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