Divers : églises - les fouilles - nostradamus
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- léa rosi
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Re: Divers : églises - les fouilles - nostradamus
Cet article de l'archéologue Louis Leguay est une découverte essentielle pour saisir comment Boudet, dans sa VlC, amène son lecteur à cheminer avec lui dans sa Rennes Celtique. De la page 257 à 263, l'abbé se réfère, dans une longue digression, à Louis Figuier et son homme primitif, objet à rechercher, puis il cite M. Leguay pour nous montrer la méthode du « parcours à suivre ». Pour ce faire, Boudet va utiliser, tout au long de son ouvrage, la terminologie employée de Leguay, notamment, il parle page 168 de « peulven » et de « lichaven ». Ces deux mots étaient surtout usités en archéologie à une époque comprise entre 1830 -1860, puis sont passés de mode. Si on consulte les mémoires de la SESA et la SASC, « lichaven » est absent tandis que « peulven » a très peu d'occurrences. La première est la plus significative se trouve dans un mémoire de 1856 de la SASC sous la plume de l'abbé Verguet au sujet du « Peulvan » de Malvès.
Un dictionnaire breton du XIXème siècle donne au mot « peulven » deux sens qui s'avèrent utiles pour comprendre l'importance que revêt ce terme pour l'abbé Boudet. 1er sens : menhir, 2ème : homme grand et très maigre.
Ce deuxième sens met en lumière les motivations de notre abbé, il pointe le mot peulven à la fois pour désigner le temple et l'homme grand, très maigre dont il nous confirme tout le sacré dans « Les éléments languedociens » :
« Un homme maigre, élancé, est dans notre dialecte, un homme lingé. Ce mot ne correspondrait en latin qu'à LONGURIUNEM, homme grand et maigre... MONACUM, MONICUM, MONIUM, devenu moungé moine et CANONICUM, CANONIUM transformé », pour aboutir quelques phrases plus loin au verbe amaga, cacher, magot.
Selon Boudet, le peulven de RlB est un temple élevé à un homme lingé.
Un dictionnaire breton du XIXème siècle donne au mot « peulven » deux sens qui s'avèrent utiles pour comprendre l'importance que revêt ce terme pour l'abbé Boudet. 1er sens : menhir, 2ème : homme grand et très maigre.
Ce deuxième sens met en lumière les motivations de notre abbé, il pointe le mot peulven à la fois pour désigner le temple et l'homme grand, très maigre dont il nous confirme tout le sacré dans « Les éléments languedociens » :
« Un homme maigre, élancé, est dans notre dialecte, un homme lingé. Ce mot ne correspondrait en latin qu'à LONGURIUNEM, homme grand et maigre... MONACUM, MONICUM, MONIUM, devenu moungé moine et CANONICUM, CANONIUM transformé », pour aboutir quelques phrases plus loin au verbe amaga, cacher, magot.
Selon Boudet, le peulven de RlB est un temple élevé à un homme lingé.
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- léa rosi
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Re: Divers : églises - les fouilles - nostradamus
Bonsoir Sylvain,
Boudet écrit dans «Quelques locutions languedociennes » (=quelques locus languedociens) : « Un homme maigre élancé est dans notre dialecte un homme lingé. Ce mot ne correspondrait en latin qu'à LONGURIUNEM, homme grand et maigre et il est difficile de le contracter en lingé. L'expression languedocienne doit se rapporter à un terme tel que linium et ce dernier mot apparaît dans l'anglo-saxon lean maigre suivi du suffixe latin fum. Une formation et une résolution semblable de l' I en hiatus existe dans les termes latins monacum, monium devenu moine et canonicum, canonium transformé. » ou dans « Le livre d'Axat » : « en 1042 Guifred Archevêque de Narbonne ordonna à Sifred, évêque de Carcassonne d'aller consacrer le monastère de la Caune. L'évêque s'y rendit accompagné d'une grande multitude de peuple et y consacra la même abbaye et l'autel où reposaient les reliques de Saint-Just et de Saint-Lazare. »
résurrection de Lazare, VIème siècle, Ravenne
Boudet écrit dans «Quelques locutions languedociennes » (=quelques locus languedociens) : « Un homme maigre élancé est dans notre dialecte un homme lingé. Ce mot ne correspondrait en latin qu'à LONGURIUNEM, homme grand et maigre et il est difficile de le contracter en lingé. L'expression languedocienne doit se rapporter à un terme tel que linium et ce dernier mot apparaît dans l'anglo-saxon lean maigre suivi du suffixe latin fum. Une formation et une résolution semblable de l' I en hiatus existe dans les termes latins monacum, monium devenu moine et canonicum, canonium transformé. » ou dans « Le livre d'Axat » : « en 1042 Guifred Archevêque de Narbonne ordonna à Sifred, évêque de Carcassonne d'aller consacrer le monastère de la Caune. L'évêque s'y rendit accompagné d'une grande multitude de peuple et y consacra la même abbaye et l'autel où reposaient les reliques de Saint-Just et de Saint-Lazare. »
résurrection de Lazare, VIème siècle, Ravenne
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Re: Divers : églises - les fouilles - nostradamus
- léa rosi
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Re: Divers : églises - les fouilles - nostradamus
Dans l'histoire des deux Rennes, nous oublions un des supports de la transmission du Grand secret : le dessin. Au 19ème siècle, les textes s'accompagnent d'illustrations. L'abbé Léopold Verguet, carcassonnais contemporain de nos deux curés, lors de son expédition évangélique aux terres australes de Mélanésie ramène, en plus de son ouvrage incluant un lexique du langage maori (1854), de nombreuses esquisses qui feront la renommée de ses talents artistiques. Les travaux de Verguet ont influencé les découvertes et les écrits de Boudet, en particulier ceux parus dans la SASC de 1856 sur le dolmen de Villeneuve-les-chanoines et le peulvan de Malvès. Pour illustrer ces propos, Verguet va réaliser deux croquis significatifs.
L'étude de ces deux croquis est vive d'intérêt pour la compréhension de notre belle énigme : le dessin du dolmen du Palet de Rolland appelé « le Palét d'al gigant » ressemble à s'y méprendre à celui figurant en arrière plan du tableau de la piéta de Rouch dans l'église de Rennes-les-Bains.
Tout cela se coordonne bien lorsque l'on sait que l'abbé Verguet était un intime de Rouch, ils vivaient tous les deux dans la rue Trivalle de Carcassonne, reçurent un prix de peinture la même année (SASC-1849) et Verguet possédait des tableaux de Rouch.
Il y a fort à parier que Rouch s'est inspiré, pour la composition du tableau de la piéta, du paysage de Villeneuve, que Boudet en hérita de Fleury et transposa ce décor sur la paroisse de RlB.
Une anecdote sur l'abbé Verguet qui parlera aux chercheurs animaliers de l'énigme : Verguet décédera en 1914 à l'âge de 97 ans, dans sa maison remplie de ses nombreuses trouvailles et souvenirs, entouré d'une compagnie de singes.
- léa rosi
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Re: Divers : églises - les fouilles - nostradamus
L'abbé Léopold Verguet fait dans les mémoires de la SASC de 1856, page 244 , une description détaillée du dolmen de Villeneuve-les-chanoines avec l'insert de deux esquisses.
L'abbé Verguet rappelle le caractère sacré que revêtait ce monument ou autel druidique pour les peuplades celtiques.
Mêlant les contes populaires à son récit, il mène le lecteur à la rencontre du chevalier Rolland chevauchant à travers la montagne noire et s'amusant avec la pierre druidique comme d'un palet, d'où le nom du dolmen « le palet de Rolland » appelé aussi « palét d'al gigant », « le palet du géant ». Enfin, on finit la visite par le tombeau du fantastique chevalier jouxtant le palet.
Selon moi, ce parcours mi-archéologique mi-mythique, débutant « sur un monticule près de La Valdons », en passant du dolmen au palet (palais) jusqu'au tombeau du géant, a attiré l'attention de Boudet qui l'a transposé sur le territoire de RlB pour relater sa découverte d'un magnifique monument celtique.
Pour s'en convaincre, il suffit d'ouvrir la VlC à la page 244 (transposition de la page 244 de la SASC!), seule page de tout l'ouvrage où il est fait mention d'un dolmen sur RlB. Boudet y fait une description du dolmen du Serbaïrou et il va,précisément, y insérer les deux seuls croquis de la VlC (aucun du dit dolmen), en suivant l'exemple de l'abbé Verguet.
Reste maintenant à suivre l'abbé Boudet, au travers de son livre, au cœur du monument celtique « intimement lié à la résurrection », c'est-à-dire jusqu'au tombeau de son « géant » qu'il nomme «homme grand et maigre » ou « homme lingé ».
- léa rosi
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Re: Divers : églises - les fouilles - nostradamus
Mais qui est ce Grand Roomy « assaisonné de sel » devant lequel le lecteur doit « s'incliner » (page 105 de la VLC) ? L'abbé va une nouvelle fois nous surprendre en allant puiser dans la tradition provençale et, plus particulièrement, dans l'ouvrage « Lou trésor doù félibrige ou dictionnaire Provencal-Francais embrassant les divers dialectes de la langue d'Oc moderne » de Frédéric Mistral de 1886 (tome 2). L'identité du Grand Romain nous est, enfin, révélée :léa rosi a écrit : ↑29 nov. 2023, 16:30
Un dictionnaire breton du XIXème siècle donne au mot « peulven » deux sens qui s'avèrent utiles pour comprendre l'importance que revêt ce terme pour l'abbé Boudet. 1er sens : menhir, 2ème : homme grand et très maigre.
Ce deuxième sens met en lumière les motivations de notre abbé, il pointe le mot peulven à la fois pour désigner le temple et l'homme grand, très maigre dont il nous confirme tout le sacré dans « Les éléments languedociens » :
« Un homme maigre, élancé, est dans notre dialecte, un homme lingé. Ce mot ne correspondrait en latin qu'à LONGURIUNEM, homme grand et maigre... MONACUM, MONICUM, MONIUM, devenu moungé moine et CANONICUM, CANONIUM transformé », pour aboutir quelques phrases plus loin au verbe amaga, cacher, magot.
Selon Boudet, le peulven de RlB est un temple élevé à un homme lingé.
Ponce Pilate ou la pierre levée, long menhir, peulvan.
- Philemon
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Re: Divers : églises - les fouilles - nostradamus
Salut,
Je ne reviens pas sur les hommes et les documents ayant servi à monter "les Templiers sont parmi nous", je vais sans doute faire une dernière vidéo sur cette affaire...
Je voudrais rebondir sur l'affirmation que c'est Piobb qui serait "l'inventeur" des Centuries véhiculant un message Templier...
A noter que ses "dernières indications au sujet de Nostradamus" sont livrées en même temps que ses considérations sur la prophétie de Malachie et celle d'Orval... dont on sait maintenant que ce furent des apocryphes édités à des fins politiques (pour l'élection d'un Pape et pour le choix d'un roi de France...).
Malheureux amalgame.
Piobb semble ignorer (aussi) que les Centuries (nom sous lequel le livre a été édité) sont un livre d'énigmes, ces énigmes étaient livrées depuis l'empire romain sous forme de centaines...
Les trois nouveautés du livre de 1939 sont, je cite :
Nostradamus n'a pas écrit un mot de ses prophéties.
Nostradamus était totalement incapable de savoir de quoi
il s'agissait dans le livre qui porte sa signature.
Ce livre, dont l'édition la plus authentique et la plus
complète porte la date de 1668, a été imprimé du vivant
même de Nostradamus, c'est-à-dire avant 1566.
Si la première affirmation doit être prise avec des pincettes, N+ a écrit certains quatrains et présages...
Je ne suis pas certain qu'il n'ait pas compris le "message"
La dernière affirmation, sur l'édition, est totalement fausse.
Voilà ce que dit Piobb sur l'édition choisie :
"Regardez le titre : voyez l’adresse de l’imprimerie:
« Chez Ian Ianson à Waesberge et la Veuve du feu Elizée
Weyerstraet. »
Quelle farce !
Jean, fils de Jean... et la Veuve !
Vous voyez bien qu'on vous nargue, - qu'il s'agit de
la veuve célèbre dont la progéniture est bien connue. Et
cette progéniture sait bien de quel Jean il est question.
Vous ne doutez plus j'espère que cette fallacieuse imprimerie
n’ait jamais existe. Vous êtes convaincu, je pense,
qu'un soin spécial, très particulier même, a pu être apporté
à la composition de ce texte et, par le fait, à la correction
des épreuves."
On comprend pourquoi ce texte a été choisi par Piobb... Jean fils de Jean, la Veuve... et la correction des épreuves pour laisser des repères boudetiens à l'usage de l'avenir !
"Cette compagnie entre van Waesberge et Weyerstraeten
a été brisé après la mort d'Elizeus en 1666, mais avec sa
veuve en 1667 puis avec ses héritiers de 1670 à 1671
a continué" - ("La famille Van Waesberghe : une contribution à l'histoire de l'imprimerie...")
Bref, on retombe dans la fumisterie la plus totale, parce que bien sûr l'imprimerie a existé et que la veuve est... veuve et que s'il y a des erreurs typographiques N+ ne peut être impliqué puisque le livre a été édité bien après la mort du "mage" !
Technique habituelle des occultistes, s'engouffrer dans la moindre faille jusqu'à ce que quelqu'un la rebouche, pour réexpliquer ensuite... and so on !
Je ne sais s'il a été le premier à s'apercevoir que les Centuries véhiculent un message Templier mais les raisons qui le lui font croire ne sont pas suffisamment claires pour qu'on ne puisse soupçonner qu'elles viennent d'ailleurs... Cadet de Gassicourt, Nodier, Michel de Notre Dame ?
En tout état de cause, en étudiant le texte on ne trouve pas un message templier... ce sont des énigmes écrites en 1320, normal qu'elles se rapportent à l'actualité du temps et que du coup, elles abordent souvent la disparition du Temple... Le choix de l'énigme étant peut être dû au fait qu'aborder le sujet Templier en ces temps n'était pas le plus facile pour qui regrettait l'Ordre...
Philemon
Je ne reviens pas sur les hommes et les documents ayant servi à monter "les Templiers sont parmi nous", je vais sans doute faire une dernière vidéo sur cette affaire...
Je voudrais rebondir sur l'affirmation que c'est Piobb qui serait "l'inventeur" des Centuries véhiculant un message Templier...
Le comte aborde ce sujet dans deux de ses livres, le deuxième "Le sort de l'Europe" étant une explication / correction de ce qu'il dit dans le premier...C'est Piobb qui est l' "inventeur" des Centuries véhiculant un message Templier, ce qui apparaît aberrant au vu de l'état actuel des recherches (sur documents d'époque) concernant la Milice.
A noter que ses "dernières indications au sujet de Nostradamus" sont livrées en même temps que ses considérations sur la prophétie de Malachie et celle d'Orval... dont on sait maintenant que ce furent des apocryphes édités à des fins politiques (pour l'élection d'un Pape et pour le choix d'un roi de France...).
Malheureux amalgame.
Piobb semble ignorer (aussi) que les Centuries (nom sous lequel le livre a été édité) sont un livre d'énigmes, ces énigmes étaient livrées depuis l'empire romain sous forme de centaines...
Les trois nouveautés du livre de 1939 sont, je cite :
Nostradamus n'a pas écrit un mot de ses prophéties.
Nostradamus était totalement incapable de savoir de quoi
il s'agissait dans le livre qui porte sa signature.
Ce livre, dont l'édition la plus authentique et la plus
complète porte la date de 1668, a été imprimé du vivant
même de Nostradamus, c'est-à-dire avant 1566.
Si la première affirmation doit être prise avec des pincettes, N+ a écrit certains quatrains et présages...
Je ne suis pas certain qu'il n'ait pas compris le "message"
La dernière affirmation, sur l'édition, est totalement fausse.
Voilà ce que dit Piobb sur l'édition choisie :
"Regardez le titre : voyez l’adresse de l’imprimerie:
« Chez Ian Ianson à Waesberge et la Veuve du feu Elizée
Weyerstraet. »
Quelle farce !
Jean, fils de Jean... et la Veuve !
Vous voyez bien qu'on vous nargue, - qu'il s'agit de
la veuve célèbre dont la progéniture est bien connue. Et
cette progéniture sait bien de quel Jean il est question.
Vous ne doutez plus j'espère que cette fallacieuse imprimerie
n’ait jamais existe. Vous êtes convaincu, je pense,
qu'un soin spécial, très particulier même, a pu être apporté
à la composition de ce texte et, par le fait, à la correction
des épreuves."
On comprend pourquoi ce texte a été choisi par Piobb... Jean fils de Jean, la Veuve... et la correction des épreuves pour laisser des repères boudetiens à l'usage de l'avenir !
"Cette compagnie entre van Waesberge et Weyerstraeten
a été brisé après la mort d'Elizeus en 1666, mais avec sa
veuve en 1667 puis avec ses héritiers de 1670 à 1671
a continué" - ("La famille Van Waesberghe : une contribution à l'histoire de l'imprimerie...")
Bref, on retombe dans la fumisterie la plus totale, parce que bien sûr l'imprimerie a existé et que la veuve est... veuve et que s'il y a des erreurs typographiques N+ ne peut être impliqué puisque le livre a été édité bien après la mort du "mage" !
Technique habituelle des occultistes, s'engouffrer dans la moindre faille jusqu'à ce que quelqu'un la rebouche, pour réexpliquer ensuite... and so on !
Je ne sais s'il a été le premier à s'apercevoir que les Centuries véhiculent un message Templier mais les raisons qui le lui font croire ne sont pas suffisamment claires pour qu'on ne puisse soupçonner qu'elles viennent d'ailleurs... Cadet de Gassicourt, Nodier, Michel de Notre Dame ?
En tout état de cause, en étudiant le texte on ne trouve pas un message templier... ce sont des énigmes écrites en 1320, normal qu'elles se rapportent à l'actualité du temps et que du coup, elles abordent souvent la disparition du Temple... Le choix de l'énigme étant peut être dû au fait qu'aborder le sujet Templier en ces temps n'était pas le plus facile pour qui regrettait l'Ordre...
Philemon
A l'Origine de l'affaire de Rennes le Château, le livre : https://duquesnois.wixsite.com/my-site/ ... fondateurs
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Re: Divers : églises - les fouilles - nostradamus
Bonjour Philemon,Philemon a écrit : ↑01 févr. 2024, 14:09
Je voudrais rebondir sur l'affirmation que c'est Piobb qui serait "l'inventeur" des Centuries véhiculant un message Templier...
C'est Piobb qui est l' "inventeur" des Centuries véhiculant un message Templier, ce qui apparaît aberrant au vu de l'état actuel des recherches (sur documents d'époque) concernant la Milice.
C'est aussi "avec des pincettes" qu'il fallait prendre mes mots ! En fait Piobb affirme que les Centuries sont un message (issu) du Temple, ce qui n'a pas du TOUT le même sens.
Je vais y revenir, mais auparavant il convient de replacer cet autre P. P. dans le contexte sédien. Il apparaît en bonne compagnie dans la bibliographie des "Templiers" dans la rubrique : "Quelques Classiques de l'occultisme" à propos de l'ouvrage "Clef universelle des sciences secrètes" et dont les Veilleurs placent entre parenthèses : (Vrai dictionnaire, laconique et érudit, indispensable à l'intelligence des textes anciens), on ne peut que sourire devant le terme "laconique", mais il faut prendre au sérieux le conseil !
Les concepts de "méridien" et autre "sépulcre du grand romain" proviennent en effet de Piobb et il faut savoir "tracer un pentagone à partir des cinq voyelles" pour les voir apparaître.
Penses-tu sérieusement "lire" les deux P. P. au premier degré ?
Tu brûles cependant quand tu écris :
Mais les "Jean" et autres "fils de la Veuve" dans le contexte de l'imprimerie se réfèrent au 4 de Chiffre et à l' AGLA (voir les commentaires de R. Ambelain sur cette "confrérie", ils sont en ligne)On comprend pourquoi ce texte a été choisi par Piobb... Jean fils de Jean, la Veuve... et la correction des épreuves pour laisser des repères boudetiens à l'usage de l'avenir !
Ce sujet étant immense, je terminerai... en te citant de nouveau...
... pour revenir à mon point de départ avec les mots de PIobb himself :En tout état de cause, en étudiant le texte on ne trouve pas un message templier... ce sont des énigmes écrites en 1320, normal qu'elles se rapportent à l'actualité du temps et que du coup, elles abordent souvent la disparition du Temple... Le choix de l'énigme étant peut être dû au fait qu'aborder le sujet Templier en ces temps n'était pas le plus facile pour qui regrettait l'Ordre...
Avec renvoi à la note 1 de bas de page ( Aronnax )"... Nostradamus a eu soin de prévenir le chercheur : il appelle le regroupement de deux vers un "mur" et celui de trois ou quatre vers un "pilier" _ il pense, parlant ainsi, aux murs et au piliers d'un "temple" (je veux dire de l'édifice appelé temple), car la construction générale de l'enchaînement des vers "bâtit réellement un temple."(1)
Ayant peu d'affinité avec la prose hermético-occultiste Piobbienne je laisse aux spécialistes le soin d'y apporter plus de "lumière"!Ceci également demanderait des développements particuliers. Le graphique d'un enchaînement de vers donne curieusement les plans et élévations d'une construction architecturale : ce fait a son son importance pour la recherche des "styles" et la figuration des édifices. Mais si j'ai précisé le sens du mot "temple", employé ici, c'est que Nostradamus distingue les "les temples sacrés prime façon romaine" (II, 8) sur lesquels on doit étudier "pour les détruire" - ces temples-là sont uniquement des "cercles tracés", suivant le sens primitif du mot "templum".
Paix et Fraternité
P. S. : les "Sept Instructions aux Frères en Saint-Jean" délivrent de précieux enseignements sur la symbolique du 4 de Chiffre et l'AGLA (sans rapport avec les fantaisies de Ambelain).
Modifié en dernier par C. Alverda le 02 févr. 2024, 22:58, modifié 1 fois.
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Re: Divers : églises - les fouilles - nostradamus
Je n'oserais l'affirmer Tentant n'est-ce pas ?Aronnax a écrit : ↑01 févr. 2024, 19:04 Je note :
Charly... serait-ce une allusion à une certaine "composition" du Petit Manuscrit ?Le graphique d'un enchaînement de vers donne curieusement les plans et élévations d'une construction architecturale : ce fait a son son importance pour la recherche des "styles" et la figuration des édifices.
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Re: Divers : églises - les fouilles - nostradamus
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Re: Divers : églises - les fouilles - nostradamus
INTROIBIT IN DOMUM !
Le sanctuaire d' IS 6 d'un point de vue kabbalistique et selon l'abbé Nicolas Boon :
la valeur du mot MIKDASH, sanctuaire, est 444 , et celle de BAITH, maison, 412, la différence de 32 est celle de LEB, le cœur.
Le sanctuaire est donc la maison qui a un cœur.
Soit dit "en passant"