Marie Madeleine : [A la demande de J-Panstouaux]
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- blanchefort
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Marie Madeleine : [A la demande de J-Panstouaux]
Topic ouvert à la discussion sur Marie Madeleine
- grominet
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Re: Marie Madeleine : [A la demande de J-Panstouaux]
Sacré hercule : Un préservatif contre le péché ? Nous pouvions penser que l'abstinence suffisait.
Encore un coup des labos ?
Et ils pouvaient même remédier à la longueur des sermons !
"...La longueur effarante de ses sermons en chaire, s’imposant souvent pendant plus de deux heures d’affilée, ne pouvait manquer de poser quelques problèmes intimes, et clairement mictionnels..."
Encore un coup des labos ?
Et ils pouvaient même remédier à la longueur des sermons !
"...La longueur effarante de ses sermons en chaire, s’imposant souvent pendant plus de deux heures d’affilée, ne pouvait manquer de poser quelques problèmes intimes, et clairement mictionnels..."
- grominet
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Re: Marie Madeleine : [A la demande de J-Panstouaux]
Bonjour à tous,
Jusqu'à maintenant je connaissais ceci :
« …Miriam megaddela est présentée comme étant la propre mère de Jésus dans toutes les sources rabbiniques dont nous pouvons disposer !... »
Mais pas cela :
« …dans la littérature syriaque des premiers siècles, c’est Jésus lui-même qui est ainsi nommé, Magdela, « la Tour » !... »
Thierry Murcia : MM l’insoupçonnable vérité.
https://ch.hypotheses.org/1278
Quelqu'un a t-il des infos ?
Jusqu'à maintenant je connaissais ceci :
« …Miriam megaddela est présentée comme étant la propre mère de Jésus dans toutes les sources rabbiniques dont nous pouvons disposer !... »
Mais pas cela :
« …dans la littérature syriaque des premiers siècles, c’est Jésus lui-même qui est ainsi nommé, Magdela, « la Tour » !... »
Thierry Murcia : MM l’insoupçonnable vérité.
https://ch.hypotheses.org/1278
Quelqu'un a t-il des infos ?
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Re: Marie Madeleine : [A la demande de J-Panstouaux]
Cà me plait !grominet a écrit :Bonjour à tous,
Jusqu'à maintenant je connaissais ceci :
« …Miriam megaddela est présentée comme étant la propre mère de Jésus dans toutes les sources rabbiniques dont nous pouvons disposer !... »
- grominet
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Re: Marie Madeleine : [A la demande de J-Panstouaux]
Il y ajoute :
"...Si la pécheresse pardonnée est bien l’épouse de Chouza, pourquoi Luc ne le dit-il pas clairement ?..."
Donnant un éclairage intéressant.
https://laviedesclassiques.fr/tags/thierry-murcia
Et, mais ceci se passe en Galilée : (Luc 10)
"...38 Chemin faisant, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut.
39 Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole..."
https://www.aelf.org/bible/Lc/10
Pas encore le tour de Béthanie...
"...Si la pécheresse pardonnée est bien l’épouse de Chouza, pourquoi Luc ne le dit-il pas clairement ?..."
Donnant un éclairage intéressant.
https://laviedesclassiques.fr/tags/thierry-murcia
Et, mais ceci se passe en Galilée : (Luc 10)
"...38 Chemin faisant, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut.
39 Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole..."
https://www.aelf.org/bible/Lc/10
Pas encore le tour de Béthanie...
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Re: Marie Madeleine : [A la demande de J-Panstouaux]
Bonjour Maine Coon,
Au sujet de Chouza selon Maria Valtorta :
Chouza est un judéen de la haute-société, proche d’Hérode Antipas dont il administre les biens. Son père et son grand-père appartenaient déjà à la cour d’Hérode le grand (2.69). Chouza est un bel homme, d'environ quarante ans. Pas très grand, mais bien bâti, avec une chevelure noire aux tempes grisonnantes, des yeux vifs et foncés, un teint pâle et une barbe carrée.
Il épouse une princesse de sang royal : Jeanne, l’une des saintes femmes.
Il possède de nombreuses propriétés à Tibériade, Jérusalem, et en Décapole, près de la Tétrarchie de Philippe qu'Hérode lui demande de surveiller (7.156). C’est probablement dans cette propriété que se rendait Jeanne mourante avant d'être guérie par Jésus (2.68). Son intendant est Jonathas un des bergers de Bethléem.
Sur l’instigation de Jésus, Chouza devient le père adoptif de Marie et de Matthias, orphelins abandonnés (4.165).
Chouza est un courtisan. Indécis et calculateur : « Il lui semble être roi, parce qu'il est avec le roi... Et il a peur de la disgrâce royale » (8.44). Il souffre cependant de vivre dans le climat délétère de la Cour, mais le supporte. Il se contente d’en tenir sa femme éloignée.
Il est favorable à Jésus qui a guéri son épouse. C'est lui qui évangélise Manaën, frère de lait d’Hérode Antipas (2.88) et l’officier royal[1] dont le fils sera guéri (3.11).
Il prend résolument le parti de Jésus quand la princesse Salomé fait une irruption provocante lors du banquet de charité organisé chez lui par son épouse (5.60).
Il reste cependant un homme de Cour. Lorsque les propos ambigus de Judas font craindre une prise de pouvoir de Jésus, il demande à sa femme de rompre avec Jésus : « Il m'a seulement dit au nom de sa puissance maritale, que je dois te quitter car lui, dignitaire d'Hérode, ne peut permettre que son épouse conspire contre Hérode » (6.89).
Cela ne l'empêche pas de comploter lui-même : écarté et humilié par Hérode, il rêve, avec Manaën, de voir Jésus roi à la place d’Hérode (6.153). Pour cela, Chouza entraîne Jésus dans sa maison de la Décapole où une quarantaine de notables sont réunis, prêts au complot : « Non » répond catégoriquement Jésus qui se retire selon Jean 6,15 (7.156).
Après son « coup d'état » avorté, Chouza fait profil bas. Confiant dans le pardon de Jésus, il semble s'éveiller à la foi après la résurrection spectaculaire de Lazare : « Grand ! Grand ! Il est réellement Dieu ! » S’exclame-t-il (8.10). Mais sa foi ne résiste pas à la Passion de Jésus : il interdit à sa femme de professer sa foi en Jésus et chasse son intendant Jonathas.
On dit merci ...
Meilleures pensées
Hercule
Au sujet de Chouza selon Maria Valtorta :
Chouza est un judéen de la haute-société, proche d’Hérode Antipas dont il administre les biens. Son père et son grand-père appartenaient déjà à la cour d’Hérode le grand (2.69). Chouza est un bel homme, d'environ quarante ans. Pas très grand, mais bien bâti, avec une chevelure noire aux tempes grisonnantes, des yeux vifs et foncés, un teint pâle et une barbe carrée.
Il épouse une princesse de sang royal : Jeanne, l’une des saintes femmes.
Il possède de nombreuses propriétés à Tibériade, Jérusalem, et en Décapole, près de la Tétrarchie de Philippe qu'Hérode lui demande de surveiller (7.156). C’est probablement dans cette propriété que se rendait Jeanne mourante avant d'être guérie par Jésus (2.68). Son intendant est Jonathas un des bergers de Bethléem.
Sur l’instigation de Jésus, Chouza devient le père adoptif de Marie et de Matthias, orphelins abandonnés (4.165).
Chouza est un courtisan. Indécis et calculateur : « Il lui semble être roi, parce qu'il est avec le roi... Et il a peur de la disgrâce royale » (8.44). Il souffre cependant de vivre dans le climat délétère de la Cour, mais le supporte. Il se contente d’en tenir sa femme éloignée.
Il est favorable à Jésus qui a guéri son épouse. C'est lui qui évangélise Manaën, frère de lait d’Hérode Antipas (2.88) et l’officier royal[1] dont le fils sera guéri (3.11).
Il prend résolument le parti de Jésus quand la princesse Salomé fait une irruption provocante lors du banquet de charité organisé chez lui par son épouse (5.60).
Il reste cependant un homme de Cour. Lorsque les propos ambigus de Judas font craindre une prise de pouvoir de Jésus, il demande à sa femme de rompre avec Jésus : « Il m'a seulement dit au nom de sa puissance maritale, que je dois te quitter car lui, dignitaire d'Hérode, ne peut permettre que son épouse conspire contre Hérode » (6.89).
Cela ne l'empêche pas de comploter lui-même : écarté et humilié par Hérode, il rêve, avec Manaën, de voir Jésus roi à la place d’Hérode (6.153). Pour cela, Chouza entraîne Jésus dans sa maison de la Décapole où une quarantaine de notables sont réunis, prêts au complot : « Non » répond catégoriquement Jésus qui se retire selon Jean 6,15 (7.156).
Après son « coup d'état » avorté, Chouza fait profil bas. Confiant dans le pardon de Jésus, il semble s'éveiller à la foi après la résurrection spectaculaire de Lazare : « Grand ! Grand ! Il est réellement Dieu ! » S’exclame-t-il (8.10). Mais sa foi ne résiste pas à la Passion de Jésus : il interdit à sa femme de professer sa foi en Jésus et chasse son intendant Jonathas.
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VICIT DE LEO DE TRIBU JUDA, RADIX DAVID ! ALLELUIA !
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Re: Marie Madeleine : [A la demande de J-Panstouaux]
Bonjour Maine Coon,
Au sujet de Jésus et la Femme adultère selon Maria Valtorta, qui ne dit pas qui elle est :
Vision du lundi 20 mars 1944
508> 494.1 – Je vois l'intérieur de l'enceinte du Temple, c'est-à-dire une des si nombreuses cours entourées de portiques. Et je vois aussi Jésus bien enveloppé dans le manteau qui couvre son vêtement, qui n'est pas blanc mais rouge foncé (il semble que ce soit une lourde étoffe de laine). Il parle à la foule qui l'entoure.
Je dirais que c'est une journée d'hiver, car tous les gens sont emmitouflés, et il fait plutôt froid car, au lieu de rester immobiles, les gens marchent vivement comme pour se réchauffer. Il y a du vent qui remue les manteaux et soulève la poussière des cours.
Le groupe qui se serre autour de Jésus, le seul qui reste en place alors que tous les autres, autour de tel ou tel maître, vont et viennent, s'ouvre pour laisser passer un détachement de scribes et de pharisiens gesticulants et plus que jamais venimeux. Ils giclent le venin par leurs regards, leurs visages empourprés, leurs bouches. Quelles vipères ! Plutôt qu'ils ne la conduisent, ils traînent une femme d'environ trente ans, échevelée, les vêtements en désordre, comme une personne que l'on a maltraitée, et en larmes. Ils la jettent aux pieds de Jésus comme un tas de chiffons ou une dépouille morte. Et elle reste là, recroquevillée sur elle-même, le visage appuyé sur ses deux bras, qui la cachent et lui font un coussin entre son visage et le sol.
"Maître, cette femme a été prise en flagrant délit d'adultère. Son mari l'aimait, ne lui faisait manquer de rien. C'était la reine de sa maison. Et elle l'a trahi car c'est une pécheresse, une vicieuse, une ingrate, une profanatrice. C'est une adultère, et comme telle doit être lapidée. Moïse l'a dit[1]. Dans sa loi, il commande que de telles femmes soient lapidées comme des bêtes immondes. Et elles sont immondes car elles trahissent la foi conjugale et l'homme qui les aime et les soigne, car elles sont comme une terre jamais rassasiée, toujours affamée de luxure. Elles sont pires que des courtisanes, car sans la morsure du besoin, elles se donnent pour donner une nourriture à leur impudicité. Elles sont corrompues. Elles sont contaminatrices. Elles doivent être condamnées à mort. Moïse l'a dit. Et Toi, Maître, qu'en dis-tu ?"
509> 494.2 – Jésus, qui avait interrompu son discours à l'arrivée tumultueuse des pharisiens et avait regardé la meute haineuse d'un regard pénétrant et puis avait penché son regard sur la femme avilie, jetée à ses pieds, se tait. Il s'est penché, tout en restant assis, et avec un doigt il écrit sur les pierres du portique que la poussière soulevée par le vent couvre d'une couche de terre. Eux parlent, et Lui écrit.
"Maître, nous parlons à Toi. Écoute-nous. Réponds-nous. Tu n'as pas compris ? Cette femme a été prise en flagrant délit d'adultère. Dans sa maison, dans le lit de son mari. Elle l'a souillé par sa passion."
Jésus écrit.
"Mais c'est un idiot cet homme ! Vous ne voyez pas qu'il ne comprend rien et qu'il trace des signes sur la poussière comme un pauvre fou ?"
"Maître, pour ton bon renom, parle. Que ta sagesse réponde à nos questions. Nous te le répétons : cette femme ne manquait de rien. Elle avait vêtements, nourriture, amour. Et elle a trahi."
Jésus écrit.
"Elle a menti à l'homme qui avait confiance en elle. De sa bouche menteuse elle l'a salué et en souriant l'a accompagné jusqu'à la porte, et puis elle a ouvert la porte secrète et elle a fait entrer son amant. Et pendant que son homme était absent et travaillait pour elle, elle, comme une bête immonde, s'est vautrée dans sa luxure."
"Maître, elle a profané la Loi en plus de la couche nuptiale. C'est une rebelle, une sacrilège, une blasphématrice."
Jésus écrit. Il écrit et, avec le pied chaussé de sa sandale, il efface et il écrit plus loin, en tournant lentement sur Lui-même pour trouver de la place. On dirait un enfant qui s'amuse. Mais ce qu'il écrit, ce ne sont pas des mots pour rire. Il a écrit successivement : "Usurier", "Faux", "Fils irrespectueux", "Fornicateur", "Assassin", "Profanateur de la Loi", "Voleur", "Luxurieux", "Usurpateur", "Mari et père indigne", "Blasphémateur", "Rebelle à Dieu", "Adultère". Il écrit et écrit de nouveau pendant que parlent de nouveaux accusateurs.
"Mais, en somme, Maître ! Ton jugement. La femme doit être jugée. Elle ne peut de son poids contaminer la Terre. Son souffle est un venin qui trouble les cœurs."
494.3 – Jésus se lève. Miséricorde ! Quel visage ! Ce sont des éclairs qui tombent sur les accusateurs. Il semble encore plus grand tant il redresse la tête. On dirait un roi sur son trône tant il est sévère et solennel. Son manteau est tombé d'une épaule et fait une légère traîne derrière Lui, mais Lui ne s'en occupe pas.
510> Le visage fermé et sans la plus lointaine trace de sourire sur les lèvres ni dans les yeux, il plante ces yeux en face de la foule qui recule comme devant deux lames acérées. Il les fixe un par un avec une intensité de recherche qui fait peur. Ceux qu'il fixe cherchent à reculer dans la foule et s'y perdre, ainsi le cercle s'élargit et s'effrite comme miné par une force cachée.
Finalement, il parle : "Que celui d'entre vous qui est sans péché jette à la femme la première pierre." Et sa voix est un tonnerre qu'accompagnent des regards encore plus fulgurants. Jésus s'est croisé les bras, et il reste ainsi : droit comme un juge qui attend. Son regard ne donne pas de paix : il fouille, pénètre, accuse.
Pour commencer un, puis deux, puis cinq, puis en groupes, ceux qui sont présents, s'éloignent, tête base. Non seulement les scribes et les pharisiens, mais aussi ceux qui étaient auparavant autour de Jésus et d'autres qui s'étaient approchés pour entendre le jugement et la condamnation et qui, les uns comme les autres, s'étaient unis pour insulter la coupable et demander la lapidation.
Jésus reste seul avec Pierre et Jean. Je ne vois pas les autres apôtres.
Jésus s'est remis à écrire, pendant que se produit la fuite des accusateurs, et maintenant il écrit : "Pharisiens", "Vipères", "Tombeaux de pourriture", "Menteurs", "Traîtres", "Ennemis de Dieu", "Insulteurs de son Verbe"...
494.4 – Quand la cour toute entière s'est vidée et qu'un grand silence s'est fait, qu'il ne reste plus que le bruissement du vent et le bruit d'une fontaine dans un coin, Jésus lève la tête et regarde.
Maintenant son visage s'est apaisé. Il est attristé, mais n'est plus irrité. Il jette un coup d'œil à Pierre qui s'est légèrement éloigné pour s'appuyer à une colonne et à Jean qui, presque derrière Jésus, le regarde de son regard énamouré. Jésus a une ombre de sourire en regardant Pierre et un sourire plus vif en regardant Jean : deux sourires différents.
511> Puis il regarde la femme encore prostrée et en larmes à ses pieds. Il l'observe. Il se lève, réajuste son manteau comme s'il allait se mettre en route. Il fait signe aux deux apôtres de se diriger vers la sortie.
Resté seul, il appelle la femme.
"Femme, écoute-moi. Regarde-moi."
Il répète son ordre car elle n'ose pas lever le visage. "Femme, nous sommes seuls. Regarde-moi."
La malheureuse lève un visage sur lequel les larmes et la poussière font un masque avilissant.
"Où sont, ô femme, ceux qui t'accusaient ?" Jésus parle doucement, avec un sérieux plein de pitié. Il se tient le visage et le corps légèrement penché vers la terre, vers cette misère, et ses yeux sont pleins d'une expression indulgente et rénovatrice. "Personne ne t'a condamnée ?"
La femme, entre deux sanglots, répond :
"Personne, Maître."
"Moi non plus je ne vais pas te condamner. Va et ne pèche plus. Va chez toi, et sache te faire pardonner, par Dieu et par l'offensé. N'abuse pas de la bonté du Seigneur. Va."
Il l'aide à se relever en la prenant par la main, mais il ne la bénit pas et ne lui donne pas la paix. Il la regarde s'éloigner, la tête basse et légèrement chancelante sous sa honte, et puis, quand elle est disparue, il s'éloigne à son tour avec les deux disciples.
On dit merci ...
Meilleures pensées
Hercule
Au sujet de Jésus et la Femme adultère selon Maria Valtorta, qui ne dit pas qui elle est :
Vision du lundi 20 mars 1944
508> 494.1 – Je vois l'intérieur de l'enceinte du Temple, c'est-à-dire une des si nombreuses cours entourées de portiques. Et je vois aussi Jésus bien enveloppé dans le manteau qui couvre son vêtement, qui n'est pas blanc mais rouge foncé (il semble que ce soit une lourde étoffe de laine). Il parle à la foule qui l'entoure.
Je dirais que c'est une journée d'hiver, car tous les gens sont emmitouflés, et il fait plutôt froid car, au lieu de rester immobiles, les gens marchent vivement comme pour se réchauffer. Il y a du vent qui remue les manteaux et soulève la poussière des cours.
Le groupe qui se serre autour de Jésus, le seul qui reste en place alors que tous les autres, autour de tel ou tel maître, vont et viennent, s'ouvre pour laisser passer un détachement de scribes et de pharisiens gesticulants et plus que jamais venimeux. Ils giclent le venin par leurs regards, leurs visages empourprés, leurs bouches. Quelles vipères ! Plutôt qu'ils ne la conduisent, ils traînent une femme d'environ trente ans, échevelée, les vêtements en désordre, comme une personne que l'on a maltraitée, et en larmes. Ils la jettent aux pieds de Jésus comme un tas de chiffons ou une dépouille morte. Et elle reste là, recroquevillée sur elle-même, le visage appuyé sur ses deux bras, qui la cachent et lui font un coussin entre son visage et le sol.
"Maître, cette femme a été prise en flagrant délit d'adultère. Son mari l'aimait, ne lui faisait manquer de rien. C'était la reine de sa maison. Et elle l'a trahi car c'est une pécheresse, une vicieuse, une ingrate, une profanatrice. C'est une adultère, et comme telle doit être lapidée. Moïse l'a dit[1]. Dans sa loi, il commande que de telles femmes soient lapidées comme des bêtes immondes. Et elles sont immondes car elles trahissent la foi conjugale et l'homme qui les aime et les soigne, car elles sont comme une terre jamais rassasiée, toujours affamée de luxure. Elles sont pires que des courtisanes, car sans la morsure du besoin, elles se donnent pour donner une nourriture à leur impudicité. Elles sont corrompues. Elles sont contaminatrices. Elles doivent être condamnées à mort. Moïse l'a dit. Et Toi, Maître, qu'en dis-tu ?"
509> 494.2 – Jésus, qui avait interrompu son discours à l'arrivée tumultueuse des pharisiens et avait regardé la meute haineuse d'un regard pénétrant et puis avait penché son regard sur la femme avilie, jetée à ses pieds, se tait. Il s'est penché, tout en restant assis, et avec un doigt il écrit sur les pierres du portique que la poussière soulevée par le vent couvre d'une couche de terre. Eux parlent, et Lui écrit.
"Maître, nous parlons à Toi. Écoute-nous. Réponds-nous. Tu n'as pas compris ? Cette femme a été prise en flagrant délit d'adultère. Dans sa maison, dans le lit de son mari. Elle l'a souillé par sa passion."
Jésus écrit.
"Mais c'est un idiot cet homme ! Vous ne voyez pas qu'il ne comprend rien et qu'il trace des signes sur la poussière comme un pauvre fou ?"
"Maître, pour ton bon renom, parle. Que ta sagesse réponde à nos questions. Nous te le répétons : cette femme ne manquait de rien. Elle avait vêtements, nourriture, amour. Et elle a trahi."
Jésus écrit.
"Elle a menti à l'homme qui avait confiance en elle. De sa bouche menteuse elle l'a salué et en souriant l'a accompagné jusqu'à la porte, et puis elle a ouvert la porte secrète et elle a fait entrer son amant. Et pendant que son homme était absent et travaillait pour elle, elle, comme une bête immonde, s'est vautrée dans sa luxure."
"Maître, elle a profané la Loi en plus de la couche nuptiale. C'est une rebelle, une sacrilège, une blasphématrice."
Jésus écrit. Il écrit et, avec le pied chaussé de sa sandale, il efface et il écrit plus loin, en tournant lentement sur Lui-même pour trouver de la place. On dirait un enfant qui s'amuse. Mais ce qu'il écrit, ce ne sont pas des mots pour rire. Il a écrit successivement : "Usurier", "Faux", "Fils irrespectueux", "Fornicateur", "Assassin", "Profanateur de la Loi", "Voleur", "Luxurieux", "Usurpateur", "Mari et père indigne", "Blasphémateur", "Rebelle à Dieu", "Adultère". Il écrit et écrit de nouveau pendant que parlent de nouveaux accusateurs.
"Mais, en somme, Maître ! Ton jugement. La femme doit être jugée. Elle ne peut de son poids contaminer la Terre. Son souffle est un venin qui trouble les cœurs."
494.3 – Jésus se lève. Miséricorde ! Quel visage ! Ce sont des éclairs qui tombent sur les accusateurs. Il semble encore plus grand tant il redresse la tête. On dirait un roi sur son trône tant il est sévère et solennel. Son manteau est tombé d'une épaule et fait une légère traîne derrière Lui, mais Lui ne s'en occupe pas.
510> Le visage fermé et sans la plus lointaine trace de sourire sur les lèvres ni dans les yeux, il plante ces yeux en face de la foule qui recule comme devant deux lames acérées. Il les fixe un par un avec une intensité de recherche qui fait peur. Ceux qu'il fixe cherchent à reculer dans la foule et s'y perdre, ainsi le cercle s'élargit et s'effrite comme miné par une force cachée.
Finalement, il parle : "Que celui d'entre vous qui est sans péché jette à la femme la première pierre." Et sa voix est un tonnerre qu'accompagnent des regards encore plus fulgurants. Jésus s'est croisé les bras, et il reste ainsi : droit comme un juge qui attend. Son regard ne donne pas de paix : il fouille, pénètre, accuse.
Pour commencer un, puis deux, puis cinq, puis en groupes, ceux qui sont présents, s'éloignent, tête base. Non seulement les scribes et les pharisiens, mais aussi ceux qui étaient auparavant autour de Jésus et d'autres qui s'étaient approchés pour entendre le jugement et la condamnation et qui, les uns comme les autres, s'étaient unis pour insulter la coupable et demander la lapidation.
Jésus reste seul avec Pierre et Jean. Je ne vois pas les autres apôtres.
Jésus s'est remis à écrire, pendant que se produit la fuite des accusateurs, et maintenant il écrit : "Pharisiens", "Vipères", "Tombeaux de pourriture", "Menteurs", "Traîtres", "Ennemis de Dieu", "Insulteurs de son Verbe"...
494.4 – Quand la cour toute entière s'est vidée et qu'un grand silence s'est fait, qu'il ne reste plus que le bruissement du vent et le bruit d'une fontaine dans un coin, Jésus lève la tête et regarde.
Maintenant son visage s'est apaisé. Il est attristé, mais n'est plus irrité. Il jette un coup d'œil à Pierre qui s'est légèrement éloigné pour s'appuyer à une colonne et à Jean qui, presque derrière Jésus, le regarde de son regard énamouré. Jésus a une ombre de sourire en regardant Pierre et un sourire plus vif en regardant Jean : deux sourires différents.
511> Puis il regarde la femme encore prostrée et en larmes à ses pieds. Il l'observe. Il se lève, réajuste son manteau comme s'il allait se mettre en route. Il fait signe aux deux apôtres de se diriger vers la sortie.
Resté seul, il appelle la femme.
"Femme, écoute-moi. Regarde-moi."
Il répète son ordre car elle n'ose pas lever le visage. "Femme, nous sommes seuls. Regarde-moi."
La malheureuse lève un visage sur lequel les larmes et la poussière font un masque avilissant.
"Où sont, ô femme, ceux qui t'accusaient ?" Jésus parle doucement, avec un sérieux plein de pitié. Il se tient le visage et le corps légèrement penché vers la terre, vers cette misère, et ses yeux sont pleins d'une expression indulgente et rénovatrice. "Personne ne t'a condamnée ?"
La femme, entre deux sanglots, répond :
"Personne, Maître."
"Moi non plus je ne vais pas te condamner. Va et ne pèche plus. Va chez toi, et sache te faire pardonner, par Dieu et par l'offensé. N'abuse pas de la bonté du Seigneur. Va."
Il l'aide à se relever en la prenant par la main, mais il ne la bénit pas et ne lui donne pas la paix. Il la regarde s'éloigner, la tête basse et légèrement chancelante sous sa honte, et puis, quand elle est disparue, il s'éloigne à son tour avec les deux disciples.
On dit merci ...
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Re: Marie Madeleine : [A la demande de J-Panstouaux]
Bonjour à tous,
Et rien sur la Sainte Vierge...dés l'origine ?
C'est Megadella (araméen) qui pose question traduit soit par Magdélené en grec soit par "coiffeuse" dans les toledot Yeshu.
Le fait que, dés le départ, la qualité de Très Sainte soit reconnue à Marie est significatif...tout comme le fait de l'avoir gommé pendant quelques temps. MM=VM pour moi.
Et rien sur la Sainte Vierge...dés l'origine ?
C'est Megadella (araméen) qui pose question traduit soit par Magdélené en grec soit par "coiffeuse" dans les toledot Yeshu.
Le fait que, dés le départ, la qualité de Très Sainte soit reconnue à Marie est significatif...tout comme le fait de l'avoir gommé pendant quelques temps. MM=VM pour moi.
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Re: Marie Madeleine : [A la demande de J-Panstouaux]
Bonjour Maine Coon,grominet a écrit :Bonjour à tous,
Et rien sur la Sainte Vierge...dés l'origine ?
C'est Megadella (araméen) qui pose question traduit soit par Magdélené en grec soit par "coiffeuse" dans les toledot Yeshu.
Le fait que, dés le départ, la qualité de Très Sainte soit reconnue à Marie est significatif...tout comme le fait de l'avoir gommé pendant quelques temps. MM=VM pour moi.
En fait, avec ton esprit tordu comme les énergumènes de cette foule accusatrice, tu racontes n'importe quoi ...
Il y a des discussions de théologiens pour se demander si la femme de l'onction de Béthanie et Sainte Marie-Madeleine sont une et même personne ...
Mais, dire que Sainte Marie-Madeleine et la Sainte Vierge Marie ne seraient qu'une seule et même personne est une abomination que personne n'avait osé prononcé jusqu'à ce jour ...
Entre ceux qui nous racontent que Jésus serait venu en Gaule vivre avec Marie-Madeleine et qu'ils auraient eu des enfants, et toi qui nous dit aujourd'hui que Marie-Madeleine et la Sainte Vierge Marie ne seraient qu'une seule et même personne, cela devient très compliqué ... dans ta tête ! ...
Tu es un blasphémateur qui écrit n'importe quoi ... Tu es bien à plaindre ...
Meilleures pensées
Hercule
Modifié en dernier par Robin Corbuthion le 19 sept. 2020, 12:44, modifié 1 fois.
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VICIT DE LEO DE TRIBU JUDA, RADIX DAVID ! ALLELUIA !
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Re: Marie Madeleine : [A la demande de J-Panstouaux]
Bonjour à tous,
Un rappel sur Marie-madeleine par Maria Valtorta :
Myriam, surnommée familièrement "Miri" par sa sœur Marthe, naît à Antioche de Syrie vers l'an 4, d'un père syrien, Théophile, gouverneur local de la province, et d'Euchérie, une judéenne de la lignée royale de David.
À Jérusalem, où ses parents s'installent, elle ne tarde pas à créer le scandale : "À peine pubère elle s'est montrée légère. Mais, depuis quatre ans !!!" rapporte Judas (EMV 98). Après son divorce (EMV 116.6), elle mène une vie dissolue à Magdala, dans la propriété qu'elle a héritée de ses parents, morts de chagrin. Elle y brûle sa vie en compagnie d'amants successifs et pousse l'un d'eux au meurtre par jalousie (EMV 183). Ce scandale permanent rejaillit aussi sur Lazare, son frère aîné, qui déserte son palais de Sion, à Jérusalem pour se réfugier dans la propriété de leur sœur Marthe, à Béthanie.
Mais les rencontres avec Jésus – dont celle, provocatrice, du Sermon sur la Montagne (EMV 174) - et certains évènements dramatiques, dont le meurtre qu'elle occasionne, l'amènent à évoluer. C'est pour elle, qui écoute cachée derrière un muret, que Jésus dit la parabole de la brebis perdue[1] (EMV 233).
Sa conversion intervient au terme de combats internes violents, tout à son image (EMV 231.3) : elle se précipite chez Simon, le pharisien où Jésus dîne[2]. Elle essuie de ses cheveux les pleurs qu'elle verse sur ses pieds (EMV 236). Bouleversée, elle se réfugie à Nazareth auprès de la Vierge Marie (EMV 237).
À partir de ce moment, elle rejoint le groupe des femmes-disciples qui suivent épisodiquement la troupe apostolique et l'aide de leurs biens[3]. Son caractère fougueux, mis jusqu'ici au service de la vie dissolue, se retourne au service de Jésus avec la même intensité : elle affronte le mépris de ses anciens amants, l'hostilité grandissante du Sanhédrin, revit dans le délire de son frère Lazare mourant tout le mal qu'elle a fait. Elle connaît le dépouillement après la richesse : "Moi, je vous dis ce que vous ne savez pas : que tous les biens personnels de Marie (sœur) de Lazare sont pour les serviteurs de Dieu et pour les pauvres du Christ" (EMV 276).
Jésus confie à Lazare : "Sais-tu qui, parmi mes plus intimes, a su changer sa nature pour devenir du Christ, comme le Christ le veut ? Une seule : ta sœur Marie. Elle est partie d'une animalité complète et pervertie pour atteindre une spiritualité angélique. Et cela par l'unique force de l'amour" (EMV 587). Son impétuosité, la force de son amour, la position sociale qu'elle occupe comme protégée de l'administration romaine dont son père était issu, en font un personnage de premier plan dans l'Évangile comme dans l'œuvre de Maria Valtorta.
Elle choisit "la meilleure part" aux pieds de Jésus quand sa sœur Marthe s'active aux devoirs de l'hôtesse[4] (EMV 377). Elle prophétise la Passion par l'onction de Béthanie[5]. (EMV 586).
Les soins qu'elle procure à son frère mourant, sont l'occasion d'une dernière purification : dans son délire, Lazare lui fait revivre toutes les étapes douloureuses de son passé honteux (EMV 544). Jésus lui avait confié : "Tu es une des âmes que Satan hait le plus, mais tu es aussi une des plus aimées de Dieu" (EMV 485).
Impétueuse, elle tient tête au Sanhédrin, sur le Golgotha (EMV 609.10), par sa seule autorité. La même qui maintient le courage des femmes disciples dans les heures troubles qui suivent la mort de Jésus (du EMV 610, jusqu'au EMV 615).
Elle est la première à voir le tombeau vide, Tout son amour éclate enfin dans son cri affectueux qui salue Jésus ressuscité : "Rabbouni ![6]" (EMV 619).
Elle est aussi une des premières personnes à aller vénérer le Golgotha après la Passion de Jésus : "Il y a déjà quelqu’un qui vous y a précédés, dit Jésus ressuscité à ses apôtres craintifs. sans craindre les moqueries et les vengeances, sans craindre de se contaminer. Et pourtant qui vous a précédés avait une double raison de craindre cela" (EMV 630).
Jésus avait prophétisé la fin de vie érémitique de Marie de Magdala : "Il n'y a pas d'autre voie pour toi, Marie, que l'amour. En effet quelle que soit la voie que tu prendras, elle sera toujours amour. Amour si tu rends service en mon nom. Amour si tu évangélises. Amour si tu t'isoles. Amour si tu te martyrises. Amour si tu te fais martyriser. Tu ne sais qu'aimer, Marie. C'est ta nature" (EMV 550). Dans ce même dialogue, Marie de Magdala souhaite le martyre par l'amour. Il lui est accordé : "Quelle grâce de mourir d'amour pour Toi !".
Caractère et aspect
Marie a environ 23 ans quand elle croise, en compagnie de quelques fêtards, Jésus en Galilée. Elle est grande, blonde, avec des "tresses grosses comme le bras, descendant jusqu’aux genoux". Sa voix de contralto, passionnée et chaude, est à l'unisson de son caractère fougueux. Sa beauté est servie par un regard très vif, des yeux et des mains splendides. Sa physionomie rappelle celle de sa mère, une sainte, selon l'avis de ceux qui l'ont connue (Tome 2, chapitre 63).
Meilleures pensées
Hercule
Un rappel sur Marie-madeleine par Maria Valtorta :
Myriam, surnommée familièrement "Miri" par sa sœur Marthe, naît à Antioche de Syrie vers l'an 4, d'un père syrien, Théophile, gouverneur local de la province, et d'Euchérie, une judéenne de la lignée royale de David.
À Jérusalem, où ses parents s'installent, elle ne tarde pas à créer le scandale : "À peine pubère elle s'est montrée légère. Mais, depuis quatre ans !!!" rapporte Judas (EMV 98). Après son divorce (EMV 116.6), elle mène une vie dissolue à Magdala, dans la propriété qu'elle a héritée de ses parents, morts de chagrin. Elle y brûle sa vie en compagnie d'amants successifs et pousse l'un d'eux au meurtre par jalousie (EMV 183). Ce scandale permanent rejaillit aussi sur Lazare, son frère aîné, qui déserte son palais de Sion, à Jérusalem pour se réfugier dans la propriété de leur sœur Marthe, à Béthanie.
Mais les rencontres avec Jésus – dont celle, provocatrice, du Sermon sur la Montagne (EMV 174) - et certains évènements dramatiques, dont le meurtre qu'elle occasionne, l'amènent à évoluer. C'est pour elle, qui écoute cachée derrière un muret, que Jésus dit la parabole de la brebis perdue[1] (EMV 233).
Sa conversion intervient au terme de combats internes violents, tout à son image (EMV 231.3) : elle se précipite chez Simon, le pharisien où Jésus dîne[2]. Elle essuie de ses cheveux les pleurs qu'elle verse sur ses pieds (EMV 236). Bouleversée, elle se réfugie à Nazareth auprès de la Vierge Marie (EMV 237).
À partir de ce moment, elle rejoint le groupe des femmes-disciples qui suivent épisodiquement la troupe apostolique et l'aide de leurs biens[3]. Son caractère fougueux, mis jusqu'ici au service de la vie dissolue, se retourne au service de Jésus avec la même intensité : elle affronte le mépris de ses anciens amants, l'hostilité grandissante du Sanhédrin, revit dans le délire de son frère Lazare mourant tout le mal qu'elle a fait. Elle connaît le dépouillement après la richesse : "Moi, je vous dis ce que vous ne savez pas : que tous les biens personnels de Marie (sœur) de Lazare sont pour les serviteurs de Dieu et pour les pauvres du Christ" (EMV 276).
Jésus confie à Lazare : "Sais-tu qui, parmi mes plus intimes, a su changer sa nature pour devenir du Christ, comme le Christ le veut ? Une seule : ta sœur Marie. Elle est partie d'une animalité complète et pervertie pour atteindre une spiritualité angélique. Et cela par l'unique force de l'amour" (EMV 587). Son impétuosité, la force de son amour, la position sociale qu'elle occupe comme protégée de l'administration romaine dont son père était issu, en font un personnage de premier plan dans l'Évangile comme dans l'œuvre de Maria Valtorta.
Elle choisit "la meilleure part" aux pieds de Jésus quand sa sœur Marthe s'active aux devoirs de l'hôtesse[4] (EMV 377). Elle prophétise la Passion par l'onction de Béthanie[5]. (EMV 586).
Les soins qu'elle procure à son frère mourant, sont l'occasion d'une dernière purification : dans son délire, Lazare lui fait revivre toutes les étapes douloureuses de son passé honteux (EMV 544). Jésus lui avait confié : "Tu es une des âmes que Satan hait le plus, mais tu es aussi une des plus aimées de Dieu" (EMV 485).
Impétueuse, elle tient tête au Sanhédrin, sur le Golgotha (EMV 609.10), par sa seule autorité. La même qui maintient le courage des femmes disciples dans les heures troubles qui suivent la mort de Jésus (du EMV 610, jusqu'au EMV 615).
Elle est la première à voir le tombeau vide, Tout son amour éclate enfin dans son cri affectueux qui salue Jésus ressuscité : "Rabbouni ![6]" (EMV 619).
Elle est aussi une des premières personnes à aller vénérer le Golgotha après la Passion de Jésus : "Il y a déjà quelqu’un qui vous y a précédés, dit Jésus ressuscité à ses apôtres craintifs. sans craindre les moqueries et les vengeances, sans craindre de se contaminer. Et pourtant qui vous a précédés avait une double raison de craindre cela" (EMV 630).
Jésus avait prophétisé la fin de vie érémitique de Marie de Magdala : "Il n'y a pas d'autre voie pour toi, Marie, que l'amour. En effet quelle que soit la voie que tu prendras, elle sera toujours amour. Amour si tu rends service en mon nom. Amour si tu évangélises. Amour si tu t'isoles. Amour si tu te martyrises. Amour si tu te fais martyriser. Tu ne sais qu'aimer, Marie. C'est ta nature" (EMV 550). Dans ce même dialogue, Marie de Magdala souhaite le martyre par l'amour. Il lui est accordé : "Quelle grâce de mourir d'amour pour Toi !".
Caractère et aspect
Marie a environ 23 ans quand elle croise, en compagnie de quelques fêtards, Jésus en Galilée. Elle est grande, blonde, avec des "tresses grosses comme le bras, descendant jusqu’aux genoux". Sa voix de contralto, passionnée et chaude, est à l'unisson de son caractère fougueux. Sa beauté est servie par un regard très vif, des yeux et des mains splendides. Sa physionomie rappelle celle de sa mère, une sainte, selon l'avis de ceux qui l'ont connue (Tome 2, chapitre 63).
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VICIT DE LEO DE TRIBU JUDA, RADIX DAVID ! ALLELUIA !
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- grominet
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Re: Marie Madeleine : [A la demande de J-Panstouaux]
Sauf que chez Luc Marthe et Marie sont en Galilée et que pour la tradition d’origine Megadella (signifiant la très Sainte en araméen) désigne bien la mère de Jésus.Robin Corbuthion a écrit : Il y a des discussions de théologiens pour se demander si la femme de l'onction de Béthanie et Sainte Marie-Madeleine sont une et même personne ...
Mais, dire que Sainte Marie-Madeleine et la Sainte Vierge Marie ne seraient qu'une seule et même personne est une abomination que personne n'avait osé prononcé jusqu'à ce jour
Relis donc la bible avant d’accuser autrui.
Nous avons déjà eu une superbe manifestation de ton incompétence pour la Genèse, elle se prolonge maintenant.
Si les toledot yeshu ont repris megadella dans la querelle les opposant aux chrétiens...ils n’ont pas inventé le mot mais en ont tordu le sens.
Eux, au moins, savaient de quoi ils parlaient.
https://www.academia.edu/34861601/Marie ... _Contents_
- grominet
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Re: Marie Madeleine : [A la demande de J-Panstouaux]
A noter : κιβωτός en grec (Septante) signifie Arche...de Noé mais aussi d'Alliance. Utilisé aussi pour désigner la Vierge Marie unie à la présence divine.
Curiosité : l'Arche d'Alliance est fabriquée avec du bois d'acacia, bois provenant de...Magdala.
Curiosité : l'Arche d'Alliance est fabriquée avec du bois d'acacia, bois provenant de...Magdala.
- Jasmina31
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Re: Marie Madeleine : [A la demande de J-Panstouaux]
François
reprends la généalogie que je t'avais envoyée (il y une paye) et tu verras qui sont réellement les filles du clan Gamaliel .... et qui sont leurs maris .
reprends la généalogie que je t'avais envoyée (il y une paye) et tu verras qui sont réellement les filles du clan Gamaliel .... et qui sont leurs maris .
"A l'école ils m'ont demandé ce que je voulais être quand je serai grand . J'ai répondu heureux . Ils m'ont dit que je n'avais pas compris la question , j'ai répondu qu'ils n'avaient pas compris la vie" ... John Lennon
- Jasmina31
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Re: Marie Madeleine : [A la demande de J-Panstouaux]
Si vous cherchez la tombe de Gamaliel , Nicodème et st Abibo, il vous faudra aller à Pise ....
Le hic c'est qu'il y a déjà un mausolée Gamaliel en Israël ,selon un guide de voyage hébreu daté de 1266 à 1291 ... et que ce mausolée a été édifié par les musulmans sur la tombe du sage juif et fut appelé par ces derniers ( musulmans ) tombeau d'Abu Horeira .
Il y a une inscription en arabe sous le linteau , dédicacée par Al Mansur
On comprend pas très bien ces histoires de reliques que se sont inventé les chrétiens de l'an mil ... comme leur choix des symboles ...Ils auraient pu en rester au poisson , ou au "berger" ....
Rien que le fait de penser au "pêcheur d'âmes" et au gardien de "moutons" , il y a quelque chose de paradoxal ...
alors imaginez devant un "jeu d'osselets" ...
Le hic c'est qu'il y a déjà un mausolée Gamaliel en Israël ,selon un guide de voyage hébreu daté de 1266 à 1291 ... et que ce mausolée a été édifié par les musulmans sur la tombe du sage juif et fut appelé par ces derniers ( musulmans ) tombeau d'Abu Horeira .
Il y a une inscription en arabe sous le linteau , dédicacée par Al Mansur
"Au nom du Dieu miséricordieux et compatissant. A commencé à construire ce sanctuaire béni (maillé) d'Abu Horeira, que Dieu le reçoive, compagnon de l'apôtre de Dieu, sur qui soient prières et salut, notre Seigneur et notre maître le grand, savant et juste sultan, résolu champion et gardien (de l'islam), victorieux, El-Malek el-Achraf , prospérité du monde et de la religion, sultan de l'islam et des musulmans, seigneur des rois et des sultans, Abu ' l-Feda Khalil, co-partage avec l'émir des croyants, que Dieu exalte sa victoire, fils de notre maître le Sultan, héros de la guerre sainte, El-Malek El-Mansur Kelaun es-Salehy, que Dieu arrose son règne avec la pluie de sa miséricorde et de sa grâce et les bienfaits de son indulgence, puisse-t-il le faire habiter dans les jardins de l'éternité, qu'il vienne à son aide le jour de la résurrection, puisse-t-il faire de lui une place sous une grande ombre avec de l'eau abondante et des quantités de fruits sans relâche, puisse-t-il lui accorder la récompense et les délices qu'il a mérités, m ay il élève ses places et ses degrés dans le ... " " Amen! La construction de celui-ci fut achevée dans les mois de l'an 692, et il fut chargé de sa construction Aydemir le dewadar ("porteur de l'encrier") Ez, -Zeiny (?) Que Dieu lui pardonne, lui et ses descendants, comme aussi tous les musulmans.
On comprend pas très bien ces histoires de reliques que se sont inventé les chrétiens de l'an mil ... comme leur choix des symboles ...Ils auraient pu en rester au poisson , ou au "berger" ....
Rien que le fait de penser au "pêcheur d'âmes" et au gardien de "moutons" , il y a quelque chose de paradoxal ...
alors imaginez devant un "jeu d'osselets" ...
"A l'école ils m'ont demandé ce que je voulais être quand je serai grand . J'ai répondu heureux . Ils m'ont dit que je n'avais pas compris la question , j'ai répondu qu'ils n'avaient pas compris la vie" ... John Lennon
- grominet
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Re: Marie Madeleine : [A la demande de J-Panstouaux]
Bonjour à tous,
Cette famille n’a pas été opposée aux Chrétiens et laissait un éventuel jugement à Dieu.
Par contre la séparation de la mère de Jésus en plusieurs personnes est à considérer.
Elle ne semble pas exister à l’origine.