J'en suis convaincu...
Poil au bras...
J'en suis convaincu...
Toujours dans la provoc ? Vous n'avez rien d'autre à faire ?
Bonjour les jeunes-Indépendamment de l'obédience présumée, personne ne peut nier que l'abbé parle de la FM dans son bouquin...
La plupart des auteurs qu'il cite sont francs-macs (de Maistre, Martin etc...) et son insistance à parler de "l'épi de blé" et des pierres taillées ou non pointant sur le "shiboleth" et sur "l'ameublement" des temples maçonniques ne laisse aucun doute sur le côté FM de son discours...
Attention, je ne dis pas que la VLC ne parle QUE de FM mais il est évident qu'elle participe à la démonstration de Boudet... Rejeter cette évidence sous prétexte que PP et consorts ont utilisé ce levier pour conforter leurs délires n'est pas sérieux... Plutôt que perdre son temps à tenter de comprendre une forgerie dont on sait pertinemment qu'elle ne repose que sur du vent, il vaudrait mieux chercher à comprendre l'origine de l'histoire que représente la VLC...
Comme je le rappelais naguère, les pierres tombales et autres "parchemins", avec anagrammes, rébus, jeux de mots, ne sont que les poteaux indicateurs signalant le cœur du sujet, de forts beaux poteaux certes ! mais qui mal lus "mènent presque tous en des déserts affreux"Aronnax a écrit : ↑07 sept. 2025, 17:28 Á la page 258 des « Templiers sont parmi nous » (version livre rouge de J’ai Lu) Gérard de Sède indique : « La Renaissance lança pour deux siècles la mode de l’anagramme. Ce n’était souvent qu’un jeu de société, mais on s’en servit parfois pour dissimuler des découvertes de grande importance ».
Outre le clin d’œil appuyé au « jeu de société », je pense qu’il s’agit de sa part - ainsi que de celle de Pierre Plantard de Saint-Clair - d’une indication de premier ordre.
Ce sont ces calembours, ces jeux de mots associés ou non aux rébus, qui servaient aux initiés de truchement pour leurs entretiens verbaux. Dans les ouvrages acroamatiques, on réservait les anagrammes, tantôt pour masquer la personnalité de l’auteur, tantôt pour en déguiser le titre et en soustraire au profane la pensée directrice. C’est ainsi qu’il convient d’analyser les dicts et manières de parler de Pantagruel et de Gargantua, si l’on veut savoir tout ce qui est « mussé » dans l’oeuvre du puissant initié que fut Rabelais.
Pégase, en grec Πηγασος, tire son nom du mot πηγη, source, parce qu’il fit, dit-on, jaillir d’un coup de pied la fontaine Hippocrène ; mais la vérité est d’un autre ordre. C’est parce que la cabale fournit la cause, donne le principe, révèle la source des sciences, que son hiéroglyphe animal a reçu le nom spécial et caractéristique qu’il porte. Connaître la cabale, c’est parler la langue de Pégase, la langue du cheval, dont Swift indique expressément, dans l’un de ses Voyages allégoriques, la valeur effective et la puissance ésotérique.
Sans abandonner complètement ces artifices de linguistique, les vieux maîtres, dans la rédaction de leurs traités, utilisèrent surtout la cabale hermétique, qu’ils appelaient encore langue des oiseaux, des dieux, gaye science ou gay scavoir. De cette manière, ils purent dérober au vulgaire les principes de leur science, en les enveloppant d’une couverture cabalistique. La langue des oiseaux est un idiome phonétique basé uniquement sur l’assonance. On y tient aucun compte de l’orthographe, dont la rigueur même sert de frein aux esprits curieux et rend inacceptable toute spéculation réalisée en dehors des règles de la grammaire.
(Les Demeures Philosophales.)
« … on ne saurait confondre désormais la langue matrice, l’énergique idiome aisément compris quoique jamais parlé et, toujours selon de Cyrano Bergerac, l’instinct ou la voix de la Nature avec les transpositions, les interversions, les substitutions et les calculs non moins abstrus qu’arbitraires de la kabbale juive. Voilà pourquoi il importe qu’on différencie les deux vocables cabale et kabbale, afin de les utiliser a bon escient: le premier dérivant du latin caballus, cheval; le deuxième, de l’hébreu kabbalah qui signifie tradition. Enfin, on ne devra pas prendre prétexte des sens figurés, étendus par analogie, de coterie, de menée ou d’intrigue, pour refuser au substantif cabale l’emploi qu’il est seul capable d’assurer et que Fulcanelli lui a magistralement confirmé, en retrouvant la clef perdue de la Gaye Science, de la Langue des Dieux ou des Oiseaux. Celles-là mêmes que Jonathan Swift, le singulier Doyen de Saint~Patrick, connaissait à fond et pratiquait a sa manière, avec tant de science et de virtuosité. »
(Canseliet. Préface du Mystère des Cathédrales.)
Salut Charly et tous les z'ots...C. Alverda a écrit : ↑07 sept. 2025, 20:05Ce sont ces calembours, ces jeux de mots associés ou non aux rébus, qui servaient aux initiés de truchement pour leurs entretiens verbaux. Dans les ouvrages acroamatiques, on réservait les anagrammes, tantôt pour masquer la personnalité de l’auteur, tantôt pour en déguiser le titre et en soustraire au profane la pensée directrice. C’est ainsi qu’il convient d’analyser les dicts et manières de parler de Pantagruel et de Gargantua, si l’on veut savoir tout ce qui est « mussé » dans l’oeuvre du puissant initié que fut Rabelais.
Pégase, en grec Πηγασος, tire son nom du mot πηγη, source, parce qu’il fit, dit-on, jaillir d’un coup de pied la fontaine Hippocrène ; mais la vérité est d’un autre ordre. C’est parce que la cabale fournit la cause, donne le principe, révèle la source des sciences, que son hiéroglyphe animal a reçu le nom spécial et caractéristique qu’il porte. Connaître la cabale, c’est parler la langue de Pégase, la langue du cheval, dont Swift indique expressément, dans l’un de ses Voyages allégoriques, la valeur effective et la puissance ésotérique.
Sans abandonner complètement ces artifices de linguistique, les vieux maîtres, dans la rédaction de leurs traités, utilisèrent surtout la cabale hermétique, qu’ils appelaient encore langue des oiseaux, des dieux, gaye science ou gay scavoir. De cette manière, ils purent dérober au vulgaire les principes de leur science, en les enveloppant d’une couverture cabalistique. La langue des oiseaux est un idiome phonétique basé uniquement sur l’assonance. On y tient aucun compte de l’orthographe, dont la rigueur même sert de frein aux esprits curieux et rend inacceptable toute spéculation réalisée en dehors des règles de la grammaire.
(Les Demeures Philosophales.)
« … on ne saurait confondre désormais la langue matrice, l’énergique idiome aisément compris quoique jamais parlé et, toujours selon de Cyrano Bergerac, l’instinct ou la voix de la Nature avec les transpositions, les interversions, les substitutions et les calculs non moins abstrus qu’arbitraires de la kabbale juive. Voilà pourquoi il importe qu’on différencie les deux vocables cabale et kabbale, afin de les utiliser a bon escient: le premier dérivant du latin caballus, cheval; le deuxième, de l’hébreu kabbalah qui signifie tradition. Enfin, on ne devra pas prendre prétexte des sens figurés, étendus par analogie, de coterie, de menée ou d’intrigue, pour refuser au substantif cabale l’emploi qu’il est seul capable d’assurer et que Fulcanelli lui a magistralement confirmé, en retrouvant la clef perdue de la Gaye Science, de la Langue des Dieux ou des Oiseaux. Celles-là mêmes que Jonathan Swift, le singulier Doyen de Saint~Patrick, connaissait à fond et pratiquait a sa manière, avec tant de science et de virtuosité. »
(Canseliet. Préface du Mystère des Cathédrales.)![]()