Salut tout le monde...
Quelques semaines auparavant, l'ami Aronnax nous avait gratifié de plusieurs messages concernant les écrits d'Hermes Trismegiste récupérés par Cosme de Medicis et traduits par Ficin...
Il s'agissait, pour ce que j'en sais, d'un ensemble de 15 volumes dont seuls 14 ont été traduits... En effet, il semble que Ficin ait refusé de traduire le dernier volume car il ne voulait pas être responsable d'une remise en cause du Christianisme. Peut-être craignait il aussi de se retrouver dans le collimateur de l'inquisition qui ne badinait pas avec la "sorcellerie"...
Quoi qu'il en soit, ce quinzième volume "encombrant" fut récupéré par un Anglais qui le légua au Lincoln College d'Oxford vers la fin du 15ème siècle... Après la chute de Marie Stuart, les Anglicans expurgerent toutes les bibliothèques de tout ce qui n'était pas "orthodoxe"... Beaucoup de manuscrits inestimables furent brûlés mais il semble que celui d'Hermes échappa aux flammes grâce à John Dee, l'astrologue de la reine Élisabeth...
On en a perdu la trace mais Il se pourrait que Boudet en ait eu connaissance...
Dans la VLC il affirme détenir un silex de 3 cm sur 14 "qui n'est pas une pierre de trou"... Tout un chacun fait immédiatement le rapprochement avec Pi=3,14 mais j'en propose une autre interprétation...
Ce silex aux propriétés incendiaires provenant du GRAND Pressigny associé au chiffre 3 pourrait faire référence au "3 fois grand" qui désignait Hermès Trismegiste... Le 14 ferait référence aux 14 premiers volumes traduits par Ficin et qui, selon Boudet, ne seraient pas la pierre de trou...
Sa traduction de "pierre de trou" en "ce qu'il faut croire" nous invite donc à ne pas croire ces 14 traductions, soit qu'il les considère inexactes, soit qu'il les croit sans importance... Il nous indique donc que seul le 15ème volume est important et peut être considéré comme "pierre de trou" et donc comme "l'éternelle vérité"... Il aurait donc eu la chance de le déchiffrer et peut-être même de le détenir... Inutile de dire que la conservation de parchemins ou de papyrus vieux de plusieurs milliers d'années nécessite des précautions quant à sa conservation qui excluent l'humidité non contrôlée...
Il reste la possibilité d'une préservation par copies successives au fil des siècles...
"Wet and sea" comme dirait Berurier...
Avant je doutais et je me posais des questions.
Maintenant que je sais je m'en pose encore plus...