Dans un post plus haut on parle d'un certain Sorel, qui est celui qui fait entrer Henry de Monfreid à la SESA... Effectivement ce monsieur fut président des anciens élèves du Lycée de Carcassonne et c'est peut être cette fonction qui lui permit d'approcher HdM pour lui proposer de devenir correspondant de la docte société.
Cette période de la vie du Pirate des mers chaudes fut sans doute la plus triste de son existence, c'est à cette époque que ses parents se séparent et que sa mère s'installe à Carcassonne... Pour se changer les idées, il se rend souvent à Saint Nazaire pour écouter l'organiste Joseph Baichère, il en parlera avec délicatesse dans son auto biographie :
" Le dimanche, nous montions à la Cité, sous le prétexte d'assister à la messe, mais en réalité pour écouter Baichère, mon professeur de musique, organiste de la vieille église de Saint-Nazaire, où se trouvait l'orgue le plus ancien de France (il datait du quinzième siècle)."
Ce Joseph Baichère, outre son activité d'organiste écrivait des chansons... plusieurs d'entres elles le furent avec Andrée Bruguière qui se faisait appeler vicomtesse d’Artois, marquise de Bozas.

C'est elle que Gérard de Sède associe à Emma Calvet, quand il parle des dames qui visitaient Saunière... Robert Charroux, avant donc de Sède, en avait parlé sous le nom de Vicomtesse de B.
Etonnant cette proximité d'Henry de Monfreid avec les protagonistes secondaires des romans de Charroux et de de Sède...
Philemon
PS : Les deux mots pris par PP sont absolument indispensables à l'élaboration de son plan, mais surtout le rapport Cros apporte un canevas qui va charpenter toute l'histoire de RLC, jusqu'à maintenant ! Sans PS PRAECUM, pas de phrase bergère...
Je ne comprends pas pourquoi on n'apporte pas plus de soin à savoir qui l'a réalisé, pourquoi, comment...