Bonjour à tous,
Bonjour cher taphophile
"J'irai cacher sur vos tombes" Le titre est excellent

...
mais la 4e de couv. (me) pose problème :
Dans le mystère de Rennes le Château, les codages sont partout. Mais celui qui emporte la mise, quand à son importance, sa réputation et son élégance, c'est celui que l'on appelle : Le codage du Grand Parchemin.
Le processus de ce cryptage présente la particularité de naître sur une tombe.
Et cette naissance sophistiquée va permettre de concevoir un des plus beau récit que le roman a jusqu'ici imaginé. Le codage du Grand Parchemin est la colonne vertébrale de l'affaire de Rennes, l'oublier, ou l'écarter, ne permet pas d'atteindre le but et de clore la quête...
Tu prétends percevoir un but induit par le G. P, fort bien, mais il ne saurait clore une quête… qui ne peut véritablement commencer que lorsque est « réalisé » que les codages (parchemins, anagrammes, carrés magiques…) sont les branches de l’arbre qui cache la forêt sédienne ! Ils ne sont (dans ce contexte précis) que le parergon.
Philemon :
Je reviendrai simplement sur le passage où l'explication théorique rencontre le réel... ce que l'on nomme pudiquement, l'arrière plan hermétique...
Le premier apocryphe date de 1963 (déposé à la BN en janvier 64),
Ce truc est essentiellement composé de tableaux généalogiques (où l'on trouve Thierry la Fronde !!!), mais on y trouve quand même quelques informations, notamment celle-ci :
"Un jour les descendants de Benjamin quittèrent leur pays, certains restèrent, deux mille ans, après Godefroy VI devient Roi de Jérusalem et fonde l'ordre de Sion - De cette légende merveilleuse qui orne l'histoire ainsi que l'architecture d'un temple dont le sommet se perd dans l'immensité de l'espace et des temps, dont Poussin a voulu exprimer le mystère dans ses DEUX TABLEAUX. Les bergers d'Arcadie descendants paysans et bergers du fier Sicambre, méditent sur « et in Arcadia ego » et "le Roi Midas »
C'est le genre de passage qui met en perspective l'unité de la trilogie sédienne ! Mais, à mon sens, ce n'est pas l’expression « deux tableaux » qu’il convient de surligner pour " rencontrer le réel" mais ce passage :
« cette légende merveilleuse qui orne l'histoire ainsi que l'architecture d'un temple dont le sommet se perd dans l'immensité de l'espace et des temps » Poussin et Midas font office d'illustrateurs de cette intemporalité de la légende du temple de la Nature, ou de Salomon si on lit : Sel d’Amon. Rhaa... Lovely. la vraie langue seltique.
Dans L'Or de Rennes, la tombe par excellence est celle de CRC, d’elle est déclinée toutes les autres dans un moderne roman " stéganographique" (dans le sens de Jacques Gohory et de B. de Verville).
Le roi Midas s’inscrit dans ce genre de roman précisément depuis que les « hermésistes » considèrent que la mythologie, et spécialement Les métamorphoses d’Ovide, peut servir de support de découverte des secrets de la Natura naturata, ce sont ces « Fables grecques et égyptiennes » qui narrent les " Métamorphoses de l’Œuf" !
Ainsi le thème du roi Midas avait été repris par un hermétiste, ami et disciple de L. Cattiaux, il fut republié en 2008 dans une « Édition Spéciale du Miroir d’Isis » sous ce titre : "Emmanuel d’Hooghvorst – Les aphorismes du Nouveau Monde et le Roi Midas" :
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