Lisant d'un œil humide (euh, numide

J'ai certes encore un peu de mal à comprendre pourquoi le "programme" proposé par les deux premiers textes sédiens n'avait pas été suivi d'effet - surtout par quelqu'un comme Patrice se référant sans cesse à l'hermétisme - car enfin, outre le chapitre "Et sur cette pierre.." et les fortes allusions à la F. M. rosicrucienne, les analogies à faire avec certain "code de la route", la psychanalyse et le surréalisme, le message est limpide. Du moins suffisamment pour se demander, si sous prétexte de secrets à percer dans des romans de gare, les deux ouvrages n'avaient pas pour seul but que de servir de tests de recrutement pour des (néo)templiers... parmi nous !
La même grille de lecture hermétique (maçonnico-templière) est pourtant appliquée aux deux ouvrages, elle est toute entière placée sous le signe de la dualité et de son retour à l'unité, telle qu'énoncée par le baron Tschoudy dans son "Etoile Flamboyante".
" À quoi se réduit conséquemment toute la combinaison philosophique ?
• Elle se réduit à faire d'un deux et de deux un, et rien de plus.
• Y a-t-il dans la maçonnerie quelque analogie qui indique cette opération ?
• Elle est suffisamment sensible à tout esprit qui voudra réfléchir, en s'arrêtant au nombre mystérieux de trois, sur lequel roule essentiellement toute la science maçonnique."
Avec cette dualité à l'oeuvre dans les textes des analogies émergent, on retrouve donc dans le Razès le "carreau du Temple" et ce qu'il induit : "Quand on fixe longtemps du regard un carrelage, un bizarre phénomène optique se produit : au bout d’un moment, l’œil fasciné découvre d’autres figures que celles qu’il avait distinguées tout d’abord ; sans que l'ensemble considéré ait changé, une attention soutenue en a modifié insensiblement la perspective."
Carrelage qui, dans sa plus simple expression, est l'image du Baucent templier et se démultiplie dans l'échiquier, dont celui de l'église de RlC : "Si nous suivons le regard du diable, nous remarquons qu'il fixe le dallage noir et blanc.. un Jésus de stuc fixe lui aussi l'échiquier. Les deux personnages, le bouc et le bouc émissaire, le diable vert au socle rouge et le Christ rouge au socle vert, certes opposés mais aussi complémentaires... " L'église, dont la symbolique se rapporte d'entrée au Mutus Liber et au Liber M. des R +C avec les deux allusions au Songe de Jacob - et Beth El - à Rennes comme à Gisors.
Pour ceux qui savent "lire" on retrouve également, en suivant le Fil d'Ariane (l'areigne), la date du XVII janvier (date de la plus célèbre des transmutations alchimiques) pour la "catin" Rosemonde et pour Roseline, avec un/des tombeau(x) censé(s) être vide(s) pour une - LA - Dame blanche et noire (le blanc étant signe de deuil), ce qui fourvoya rien moins que Eugène Canseliet, qui savait... trop bien "lire" !
Avec les deux reines Blanche, de Castille ou d'ailleurs, on peut aussi ajouter aux bains de Rennes Marie l'alchimiste et son bain-marie gisortien, il y a bien sur les deux tombes Fleury, fleuries avec des roses n'en doutons pas.
Pour les "décodages" on SAIT qu'il faut utiliser les services de l'alchimiste Blaise de Vigenère et transposer le résultat sur deux échiquiers. Le cube - carré élevé à la Puissance ! - de 7 se transpose de Gisors au Razès sous forme de "dé" au singulier, et au pluriel : "...remarquez aussi les dés, démesurément grossis de telle sorte que nous puissions lire les points : 5 et 7."
Il y a bien d'autres analogies à faire, mais je reconnais qu'il faut un minimum de connaissances alchimiques pour les savourer, telles le Diable vu comme "maitresse pierre du coignet" ou encore : le VITRIOL gisortien et le détournement du texte de l'abbé Delmas avec le "nitre".
Portez vous bien... et ne soyez pas trop sage, car vous savez qu'elle règne même en Arcadie !
