P.Silvain a écrit : ↑15 avr. 2025, 19:25
Je répondais au sujet de l'entrée de la catin que sous entendait Robert.
Vous avez bien raison, M. Silvain, d’évoquer le lien entre l’épée et la catin. Sur le petit site web que j’ai créé autour de mon livre, je pose la question :
« Quel événement miraculeux impliquant l'épée, le col, la catin, la mort et ses suites, est évoqué sur la dalle de Marie d'Haupoul et a lieu sur un «champ de bataille»? »
La réponse est le miracle (prodige) opéré par Dieu pour créer un enfant, selon l’ordre divin « multipliez-vous », comme dans le passage suivant de La Vraie Langue Celtique :
« Le saint patriarche (Abraham) était fort tourmenté à la pensée que son âge et celui de sa femme (Sara) seraient sans doute un bien grand obstacle à l'accomplissement de la parole divine : il croyait cependant à cette parole dans la persuasion intime que Dieu opérerait pour lui un prodige ».
Cet événement implique le passage de l’épée par un étroit passage (col) pour accéder à la « demeure » de la catin (l’hôtellerie de la Mataline – Madeleine ? – en est un exemple) et y prendre ce que Boudet appelle « le repos de la nuit », synonyme dans La Vraie Langue Celtique de « mort ». C’est le lieu du « choc terrible » entre homme et femme (mère et père) :
« Lorsque les deux peuples se sont rencontrés, le choc a dû être terrible. Après avoir combattu pour la possession du pays, rapporte Diodore de Sicile, les Celtes et les Ibères l'ont habité en commun, en vertu d'un accord pacifique, et ils se sont mêlés par des alliances (mariages). De ce mélange est sortie la nation Celtibérienne… »
En résumé : combat => cohabitation => alliance (mariage) => mort et multiplication de la famille (la nation Celtibérienne).
Autrement dit, l’homme pénètre la femme par le col et « meurt » sur le « champ de bataille », permettant ainsi la multiplication humaine (renaissance, résurrection) :
« Mourir sur le champ de bataille était la seule ambition d'un guerrier : aussi il n'y a rien de surprenant à ce que le terme mourir " hiltzia ou hiltzea " présente l'image de l'EPEE, – hilt, poignée d'une EPEE. »
Comme dit le Serpent Rouge:
« Dans mon pèlerinage éprouvant, je tentais de me frayer à l’épée une voie à travers la végétation inextricable des bois, je voulais parvenir à la demeure de la BELLE endormie »
Toutes les anomalies constatées sur la dalle Haupoul (épée, col, catin, mort) évoquent le miracle de la reproduction (résurrection) humaine.