Bonjour à tous et toutes...
Boudet cherchait le "flambeau" propre à éclairer cette période entourée de toutes parts par les ténèbres (avant propos de la VLC) et lorsqu'il l'eut trouvé cette lumière l'éblouit...
Si on reste fidèle à sa méthode de "traduction" nous allons trouver "torch"...
Et si on remplace le H par un K comme pour son cromlecK, on obtient "torck" qui se prononce phonétiquement comme "torque" qui signifie "couple" en anglais mais désigne également un type de bijou circulaire porté par les Celtes (entre autres) autour du cou ou des bras...
Certains torques figuraient des têtes d'animaux, souvent des serpents...
Mais il se pourrait bien que notre malicieux curé utilise son cromlecK fabriqué de toutes pièces comme un torque fabriqué, soit un "torque made"... Vous voyez où je veux en venir ???
Au fameux inquisiteur Torquemada bien sûr, célèbre pour avoir dirigé l'inquisition espagnole pendant plus d'un demi siècle...
À cette époque, le Razes faisait encore partie du royaume d'Aragon et dépendait donc du "Saint office" espagnol qui a dû bien s'amuser après la fin du "catharisme" et la chute des templiers...
Deux "détails" de la VLC semblent confirmer le lien avec l'inquisition...
1- "au gui l'an neuf" qui peut pointer sur un autre inquisiteur célèbre, Bernardo Gui, né dans un village du nom de "quelque chose l'abeille" et mort à proximité d'un autre village nommé "Labeil"... Boudet nous parle des abeilles qui tourmentent les "voyageurs"...
2- "roughcast" tronc grossièrement ébranché... Or le sceau de l'inquisition représente une croix faite de 2 troncs grossièrement ébranchés ainsi qu'un rameau d'olivier (arbre toujours vert et d'un vert "céladon") et une épée (qui n'est lourde qu'au bras du lâche)...
Le saint office espagnol avait pour coutume de conserver tous les biens confisqués aux "hérétiques" et leur fortune devait être colossale puisqu'ils ont spolié tous les Juifs du royaume qui détenaient quasiment tout le commerce méditerranéen ainsi que quelques "seigneurs" récalcitrants...
Si en plus ils avaient mis la main sur le trésor des templiers réfugiés en Espagne... Isabelle la catholique s'en est inquiètée au point qu'elle ordonna à Torquemada de lui restituer ses prises, ce qu'il fit de fort mauvaise grâce et non sans avoir vraisemblablement mis à l'abri une bonne part de celles-ci...
Alors qu'est-ce qui pouvait "éblouir" Boudet dans tout cela ??? Était-ce le "trésor" amassé et peut-être planqué dans le coin ou la nostalgie de "l'œuvre" de Torquemada à une époque où les "mécréants républicains" menaçaient la survie de l'Eglise ???
Avant je doutais et je me posais des questions.
Maintenant que je sais je m'en pose encore plus...