(P. Plantard - Préface à la VLC)"... Curieusement, on peut lire sur cette dalle : D’ARLES DAME... "Dame d’Arles" fait penser alors à Ia dénomination donnée par Maurice Magre pour désigner les arènes de cette ville : Qui parle d’arènes sous-entend Ie jeu du Taureau, dérivé de l’ancien culte du boeuf Apis. Or Apis, c’est aussi l’abeille dont le bourdonnement serait détesté, comme l’afflrme l’abbé Boudet page 122 à propos du lever et du coucher du SOLEIL."
Mais ce n'est pas P. 122 que les abeilles sont mentionnées, mais le "bourdonnement de l'air", et il y a 3 traductions différentes de l'abbé selon le type de bourdonnement !
Sur le lien abeilles-taureau :
https://journals.openedition.org/labyrinthe/4316"Le mythe d’Aristée, dont Virgile raconte comment il fit renaître ses ruches en sacrifiant des taureaux, les abeilles naissant du corps fumant des taureaux morts – croyance qui demeura fort longtemps, jusqu’au Moyen Âge, très populaire –, fut interprété en ce sens : il faut mourir au corps (les taureaux, image du corps, matériel et massif, de la virilité charnelle exacerbée) pour renaître à l’esprit (l’abeille, pure et chaste). La culture judéo-chrétienne reprend ces motifs grecs : sainte Rita, à peine née, fut ainsi, au lendemain de son baptême, nourrie de miel par un essaim d’abeilles qui voletaient autour de son berceau ; sainte Ludivine, malade de la peste, a le corps totalement couvert de plaies, mais celles-ci suppurent du miel ; saint Antoine de Padoue, enfin, définit la Vierge Marie comme « la chaste abeille ». "