Aronnax a écrit : ↑04 juil. 2022, 14:50
Il a offert un ciboire sans grande valeur alors que des objets précieux (pièces d'or et bijoux) étaient encore soumis à expertise par des descendants de Marie dans les années 1980 - 1990. Et je puis vous garantir que, selon les bijoutiers qui ont eu en main les cadeaux... ce n'était pas du toc. E il s'agissait d'objets de facture ancienne.
L'un des membres de ce forum a eu en main au moins une pièce d'orfèvrerie dont le métal était de fort bon aloi.
Ce fut un trafic de messes à la marge... qui fut bien utile au curé pour justifier de ses dépenses... sur 10 années. Constructions, réfections, dons, train de vie de pharaon.
Voilà le point de vue du regretté Jean-Alain Sipra sur ce sujet épineux :
« Il est avéré que Saunière recevait de nombreux mandats, mais la plupart étaient de faibles montants. Etait-ce suffisant pour lui permettre d’ériger les constructions qu’il a laissées et mener sporadiquement, toutes proportions gardées, un train de vie de fermier général ? Même conduite de façon rationnelle et à grande échelle, il est douteux que son escroquerie au sacré, somme toute relativement banale, ait pu lui rapporter suffisamment à elle seule, pour lui assurer un train de vie aussi dispendieux » ... / ... « La thèse populaire, simpliste et ne s’embarrassant pas de détails, faisait bon marché des pratiques simoniaques. Saunière, arrivé à Rennes pauvre comme Job et qui menait à présent une vie de potentat oriental, avait tout simplement mis la main sur un trésor ! C’était plein de bon sens ».
Un bon sens également mis en évidence, dès 1936, par le Docteur Jean Girou lequel, dans son livre
« l’Itinéraire en Terre d’Aude », ne manqua pas d’évoquer le trésor du prêtre de Rennes-le-Château dont les habitants du village lui avaient parlé… tout simplement.
Le "Girou" je l'ai offert à un ami, il y a déjà longtemps, et tel qu'il est rédigé on peut simplement penser qu'effectivement les habitants ont parlé, mais de quoi ?
Des témoins ont assuré que l'abbé avait découvert une "oule" remplie de pièces (le "papier" dans le balustre je n'ai jamais su qu'en penser) et la rumeur pour EXPLIQUER les constructions a fait le reste.
Question, d'où peut provenir un ciboire ?
La réponse ne peut-être qu'inquiétante, elle se relie (peut-être) à votre affirmation :
" Ce fut un trafic de messes à la marge... qui fut bien utile au curé pour justifier de ses dépenses..."
Au nom de quelles justifications un prêtre, représentant du Christ sur terre, même s'il avait peu de foi, a-t-il pu accepter d'escroquer les membres de son Eglise ?
Il a eu de nombreux dons, il pouvait simplement arguer qu'il lui était impossible de révéler le nom du ou des donateurs, quitte à se faire interdire. Mais il a eu BESOIN de l'argent des messes.
Mes deux questions sont sérieuses, le reste je le livre en toute subjectivité pour m'amuser. En fait la provenance des grosses sommes d'argent de l'abbé Gélis (qui lui aussi devait gagner dans les 70 francs/mois) m'intéresse davantage.
