garamus a écrit : ↑12 mai 2021, 20:43
Charly Alverda a écrit : ↑12 mai 2021, 19:10
Bonjour,
Il ne faut pas oublier que L'Or de Rennes est un roman "steganographique" où tous les éléments présents forment une unité indissoluble,
Bonsoir Charly,
Tout le problème est que justement, les gens ne peuvent pas oublier que c'est un roman stéganographique puisque 90%(des lecteurs) ne savent pas ce qu'est la stéganographie, à mon avis.
Pour moi, qui connait bien mal la stéganographie, je ne dirais pas un roman mais un livre à clés, avec une partie stéganographique fort importante.
Mais baste, mon post veut juste souligner que la stéganographie est quasiment inconnue ici. Si tu veux la présenter succinctement...
Bonsoir Garamus,
Je precise souvent que j'emploie le terme dans l'acception de Vervile (ou de Gohory) qui est différente de celles de Tritheme et de Vigenere... que j'ai cité auparavant ! je m'amuse puisque cela n'intéresse personne, ce que je comprends tout à fait
Disons que c'est tenir un double langage où un sens alchimique est dissimulé. Exemple : évoquer saint Roch pour parler de la "pierre sainte".
Mais voici la définition de Verville : dans l’“Avis aux Beaux Esprits”, qui précède le texte du Voyage des princes Fortunez, cette “œuvre stéganographique contenant sous le plaisant voile des discours d’Amour, tout ce qu’il y a de plus exquis es secretz recherchez par les curieux des bonnes sciences”
"Selon l’art stéganographique […] cest artifice par lequel nous voilons ce qu’il nous vient à gré d’offrir aux yeux, je dis que la stéganographie est l’art de représenter naïvement ce qu’il est d’aisée conception, et qui toutefois, sous les traits épaissis de son apparence cache des sujets tout autres que ce qui semble estre proposé : ce qui est pratiqué en peinture quand on met en vue quelque paysage, ou port ou autre portrait qui cependant musse sous soy quelque autre figure que l’on discerne quand on regarde par un certain endroit que le maistre a désigné. Et aussi s’exerce par escrit, quand on discourt amplement de sujets plausibles, lesquels enveloppent quelques autres excellences qui ne sont connues que lorsqu’on lit par le secret endroit qui découvre les magnificences occultes à l’apparence commune, mais claires et manifestes à l’œil et à l’entendement qui a receu la lumière, qui fait pénétrer dans ces discours proprement impénétrables et non autrement intelligibles."
En peinture, il évoque évidemment l'anamorphose.
B. C. N. U. !