Cette hypothèse est surtout bien vue.
On ne peut pas penser à Atax / Aude .... pas plus ne pas penser aussi à la "montagne qui parle" ...Ataegina ou Ataécina. Le théonyme est le plus souvent interprété comme dérivant de *atte- et *geno- pour signifier “celle qui renaît” mais cette interprétation a été critiquée, et pourrait aussi bien dériver de *ad-akwī- qui signifie “nuit”.
Prósper suggère que le théonyme peut provenir du toponyme *Ataiko ou de l’ethnonyme *Ataecini : celle d’Ataiko ou celle des Ataecini. L’épithète Turibrigensi peut faire pencher pour quelque chose de ce genre, puisqu’elle signifie “de Turóbriga”, un site probablement religieux dont l’emplacement est incertain.
Ataécina serait une déesse chthonienne de l’inframonde, peut-être liée à la végétation. Les épigraphes l’associent à la Proserpine Romaine ou à la Persephone grecque, et semblent en faire une déesse qui règne sur le printemps et le cycle des saisons (“qui renaît”). Une plaque de bronze de Malpartida de Cáceres suggère en outre une association avec la chèvre, ce qui peut indiquer un lien avec le cycle agricole ou, au moins, avec la vie rurale.
C'est clair. Après il faudrait quand même savoir à partir de quoi la chercheuse évoquée par Robin Corbuthion a pu établir l'hypothèse de la fuite en Egypte/Massacre des innocents. Il serait quand même plus logique de trouver une représentation de ce double thème dans une église plutôt que celui d'Epona. Dans l'attente donc...
Si c'est le cas , il manquerait des panneaux , non ?Virgile a écrit : ↑10 avr. 2021, 15:00C'est clair. Après il faudrait quand même savoir à partir de quoi la chercheuse évoquée par Robin Corbuthion a pu établir l'hypothèse de la fuite en Egypte/Massacre des innocents. Il serait quand même plus logique de trouver une représentation de ce double thème dans une église plutôt que celui d'Epona. Dans l'attente donc...
cardou a écrit : ↑10 avr. 2021, 12:57 La Déesse-Cavalière de Rennes-le-Château
En septembre 2020, une étude relative à la dalle dite « du Chevalier » découverte lors des travaux réalisés par l’abbé Bérenger Saunière dans l’église de Rennes-le-Château en 1886 avait été publiée sur le site http://www.renne-le-chateau.com/pier_gra/pier_gra.html.
Ce petit travail ne concernait que la partie droite du bas-relief et j’avais émis l’hypothèse que le personnage à la lance pouvait figurer le fameux « Héros-Cavalier » thrace, tel que souvent représenté sur les sculptures antiques.
La suite ici → http://www.renne-le-chateau.com/pier_gra/pier_gra.html
L'équipe Fatin / Buthion avaient une imagination débordante . Ils ont même réussi à piéger un directeur de thèse !! c'est dire le bagou .Charly Alverda a écrit : ↑10 avr. 2021, 15:17cardou a écrit : ↑10 avr. 2021, 12:57 La Déesse-Cavalière de Rennes-le-Château
En septembre 2020, une étude relative à la dalle dite « du Chevalier » découverte lors des travaux réalisés par l’abbé Bérenger Saunière dans l’église de Rennes-le-Château en 1886 avait été publiée sur le site http://www.renne-le-chateau.com/pier_gra/pier_gra.html.
Ce petit travail ne concernait que la partie droite du bas-relief et j’avais émis l’hypothèse que le personnage à la lance pouvait figurer le fameux « Héros-Cavalier » thrace, tel que souvent représenté sur les sculptures antiques.
La suite ici → http://www.renne-le-chateau.com/pier_gra/pier_gra.html
Merci pour cette étude très intéressante
(Petit rappel à caractère humoristique)
En 1956 M. Fatin le châtelain avait écrit dans le journal l'Independant afin que la dalle, gravée sur ordre de Charlemagne pour orner son château comtal, soit promptement restituée : " Charles l'avait voulue à Rennes, elle devait demeurer à Rennes" !
Tout le texte est une ode à l'empereur, il cite la Vita Karoli pour rappeler que l'Histoire est muette au sujet de sa jeunesse mais ne craint pas d'affirmer que Charles quitta Rennes en 777 pour s'établir à Aix-la-Chapelle ! Il mentionne que ce dernier avait appris le métier des armes à la chasse, comme tous les jeunes nobles de son époque, et qu'en souvenir de ces années heureuses passées dans le Razes il avait fait graver cette dalle et frapper un denier.
Jusqu'en 2009 il n'existait qu'un seul exemplaire connu classé à la B. N. comme "denier du Razes". Alors qu'à l'avers se lit le mot CARO / LUS sur deux lignes, sur le revers de cette pièce d'argent une croix "cantonne" les quatre lettres R. E. D. S., la lettre R étant retournée.
Le châtelain mentionne également que dans la "première capitale" le château de Rennes du grand Charles reposait sur des "assises mérovingiennes", et il se demande à propos de la dalle : "Qui donc en fit une pierre tombale sur un caveau vide, dans cette église ?" Il affirme qu'elle aurait été trouvée dans l'église en 1835 quand les Missions de Narbonne la restaurèrent en enlevant "les parvis mérovingiens et les piliers wisigothiques".
1956 ! Comme disait ma grand-mère : il n'y a pas de fumée sans feu.
Je suis d'accord , c'est difficile , d'autant que les réemplois sont courants ....Virgile a écrit : ↑10 avr. 2021, 15:25 Oui mais on ne sait pas d'où provient cette dalle à l'origine, il reste que ça, on peut évidemment penser à un ensemble sur la vie de la Vierge...etc, mais pas forcément. C'est déjà difficile de spéculer sur le thème vu ce qui reste, alors sur un hypothétique ensemble...
Il est pas oublié , il est inaccessible , c'est tout ... interdiction d'y entrer , voila c'est dit , mais quelqu'un sait et en a la clé pour y entrer mais avec risques et périls ./A titre personnel, cette découverte s'inscrit bien dans le cadre de mes recherches sur "Le Sanctuaire Oublié" de RLB
A priori, la pertinence de tes observations est ce qu'il y a de plus séduisant, mais bon, à choisir avec une fuite en Egypte (et on sait qu'il y en a d'autres pas loin), rasoir d'Ockham oblige. Faut voir ce qui va venir.Aronnax a écrit : ↑10 avr. 2021, 15:58Salut Virgile.Virgile a écrit : ↑10 avr. 2021, 15:00
C'est clair. Après il faudrait quand même savoir à partir de quoi la chercheuse évoquée par Robin Corbuthion a pu établir l'hypothèse de la fuite en Egypte/Massacre des innocents. Il serait quand même plus logique de trouver une représentation de ce double thème dans une église plutôt que celui d'Epona. Dans l'attente donc...
Lors de mes recherches, j'avais trouvé quelques analogies entre les bas-relief "à la fuite en Egypte" et la dalle de RLC.
Un exemple...
Mais, les agrandissements concernant la partie sous l'épaule gauche de l'Epona allemande et celle du personnage de la dalle me semblent assez "parlants", non ?
Beaucoup plus que la comparaison avec la Vierge à cheval.
Maintenant, c'est vrai qu'on peut (doit) s'interroger sur cette drôle d'iconographie païenne.
A titre personnel, cette découverte s'inscrit bien dans le cadre de mes recherches sur "Le Sanctuaire Oublié" de RLB. Un apport de plus si l'on considère que le bas-relief peut provenir de la Rennes d'en bas
Enfin, si Bérenger Saunière a symboliquement mis cette sculpture sentant le soufre au pied du calvaire afin qu'elle soit foulée au pieds... cela signifie qu'il en connaissait la signification et la symbolique. Qui lui aura donc expliquée ?
Ils ne manquent pas en Narbonnaise (inspiré de "croyances indigènes", migration de l'âme vers des astres ?) :
