crétin premier a écrit : ↑08 août 2022, 15:02
Effectivement... Pourquoi ALCOR ???
Mais un détail me chagrine... Si PPSC a déplacé ALCOR, alors il a dû déplacer Mizar aussi ??? Et du coup le cavalier se retrouve SOUS le cheval !!!
Vous imaginez le merdier si les jockeys disputaient "l'arc de triomphe" en portant leur bourrin ???
Je préfère ne pas y penser...
Je préfère ne pas y penser...
Ah ! C'est trop tard
Il n'a jamais été question de chercher, et encore moins de trouver, une pierre Alcor dans le Vexin ou dans le Razès ! Voila un exemple, applicable pour toutes ses autres "pierres", du procédé plantardien qui place le lecteur dans un labyrinthe "philosophal", car c'est le lecteur qui crée "sa" pierre ! et s'il ignore la nature du Fil d'Ariane celle-ci ne sera qu'un caillou parmi d'autres.
Reprenons :
La 3è partie du livre sur l'affaire de Gisors place en exergue deux citations se référant aux pierres, dont une de V. Hugo : "Au Moyen Age, le genre humain n'a rien pensé d'important qu'il ne l'ai écrit en pierre".
Il y a dans tout le texte un seul chapitre-sous-titré et c'est le plus court : "Les Amants de la Reine Blanche - Ad lapidem currebat olim regina." Et ce sous-titre n'est ni traduit ni évoqué dans les pages qui suivent ou qui précèdent ! En traduisant le latin le lecteur découvre qu'une reine et une pierre particulière sont bien le sujet traité. Et de fait dans ce chapitre on découvre une reine qui s'appelle Blanche de Navarre, surnommée "Belle Sagesse", elle est "veuve"
et son testament est pour le moins singulier. C'est l'occasion de mentionner une " précieuse Pierre qu'aucun homme ne peut voir s'il n'a la vue saine et qui donne tous les biens à son possesseur." On pense donc à Wolfram (ein dinc,“une chose” qui est une “pierre”) et non à Chrétien (un vaissel).
Dans l'autre leg de la Reine il y a "un pot de cristal duquel ist une fleur de lys et y a dedans du lait notre-Dame." Plus loin il est "charitablement" précisé que "dans le vocabulaire imagé des hermétistes, le "lait de la Vierge" désignait en effet l'eau mercurielle indispensable à la fabrication de la Pierre philosophale", cela suivi d'une recette alchimique pour l'exemple.
On pouvait se douter de la teneur de ce texte après la lecture du chapitre : "Et sur cette pierre...".
Les lecteurs de M. Leblanc auront reconnu cette phrase latine... qui ne pointe que pour la forme sur Lupin, mais pour le fond sur le mage Cagliostro.
Vingt ans plus tard P.P. noiera le Sot Pêcheur en téléguidant J-L Chaumeil vers une interview de P. de Ch qui mentionnera à propos du "Triangle d'Or" une "pierre curieuse" du Serbaïrou : dont "certaines lettres gravées dépassent les autres : A LC OR : A LC (= 40) OR. Or
. le marquis précise qu'on peut lire ALCOR, la 7è étoile de la Grande Ourse, mais que selon lui c'est "un point de repère astronomique qui doit dater du XVIIe siècle", ce qui lui permet d'introduire le fameux Père Vannier qui en aurait fait le premier relevé.
A la fin de son bouquin J-L C. revient sur la "Pierre du Serbaïrou" en précisant que ALCOR "étoile dite le CAVALIER XXII" est la "7è de la Grande Ourse ou le Grand Chariot, en latin Rhedae". Ah ben voui, hein !
Mais pourquoi placer cette "pierre" au Serbaïrou ? Simplement parce que P. P. maitrise sa V.LC et que l'abbé Boudet a découvert dans son cromlecK 7 dolmens dont 5 sont au Serbaïrou ! Une quintessence dolménique ce lieu, en quelque sorte !