Bonjour Thierry,
Georges Cagger a laissé un rapport sur ses décodages, des articles et des écrits et je te garantie qu'il se passionnait pour la cryptographie ...
Tu l'as connu ? NON ! alors passons à la question suivante ...
Les codages et cryptages des prêtres de l'Aa et du Razès n'ont rien à voir avec le chiffe militaire ...
Lorsque Georges Cagger venait aux deux Rennes, il était toujours accompagné de son épouse et aussi de son ami Jean-Marie Lattes de Paris ...
J'avais rencontré à Saint Sulpice Jean-Marie Lattes pour une rencontre organisée à la demande de Georges Cagger ...
Dans la Chapelle des Anges, Jean-Marie Lattes m'avait expliqué par le détail le codage du tableau Héliodore chassé du Temple par Georges Cagger, avec les cinq genoux dénudés, qui indiquaient Saint Genou qui est fêté de 17 janvier ...
Depuis, en trente ans, j'ai bien avancé sur ce codage et j'ai compris les erreurs de Georges Cagger ...
Jean-Marie Lattes qui était assez fortuné avait fait photographier par quadrillage toute la zone des deux Rennes ...
Le tout sans aucun résultat ! ...
Plus tard, je suis passé sans crier gare chez les Cagger dans leur résidence secondaire de Chapareillan en Isère, au nord de Grenoble ... J'ai été très bien reçu par Madame Cagger et une autre personne, un monsieur d'un certain âge qu'elle m'a présenté comme un ami de la famille, en me disant aussi que son époux était souffrant car il venait d'avoir une attaque ...
Madame Cagger était une personne extrêmement brillante qui connaissait l'affaire des deux Rennes sur le bout des doigts ...
L'ami écoutait notre conversation avec intérêt sans en perdre une miette mais, tout en restant en retrait et silencieux ...
Vingt ans plus tard lorsque j'ai découvert une photo du Contre-amiral Georges Cagger sur un site de la Marine Nationale, j'ai compris qu'il était celui qui m'avait été présenté comme "l'ami de la famille" ...
Ce Georges Cagger avait un petit côté joueur ... Des années avant notre rencontre, il avait mené une double correspondance avec Michel Vallet ; il lui écrivait sous son nom de Cagger depuis son appartement de Neuilly/Seine et en même temps de manière anonyme, sous son pseudonyme Pumaz, depuis la gare St Lazare (de mémoire) ...
Un jour où nous nous étions chamaillés car il trouvait mes hypothèses puériles (Je lui avait annoncé que j'étais monté au sommet de la montagne de Blanchefort et que je me demandais si en regardant vers le sud, les pommes bleues n'étaient pas les roches bizarre du Cughulou du couchant ?) ...
Je lui avais répondu aussi aimablement en lui demandant si cette double correspondance qu'il avait entretenue avec Vallet n'avait pas aussi un côté un peu puéril ? ...
Cela avait valu à Michel Vallet un courrier de sévères remontrances ... Sacré Cagger ! Paix à son âme ...
Meilleures pensées
Hercule